Matières explosives : seulement 10% des dépôts sont déclarés ou conformes


Résultats d’une étude réalisée par Euro Bengale.

Les collectivités qui commandent – souvent au moins-disant – des animations pyrotechniques pour leurs marchés de Noël ou le Nouvel An ont-elles la moindre idée que de nombreux artificiers exercent leur activité en économisant sur leurs obligations de sécurité ?

Alors que les sociétés d’artifices de divertissement sont censées déclarer leurs dépôts en installations classées pour l’environnement, une étude réalisée par Euro Bengale sur la moitié nord de la France (Ile-de-France comprise) montre que seuls 10 % de ces dépôts de matières explosives sont effectivement déclarés ou conformes à la législation.

En croisant la centaine d’artificiers répertoriés dans Les Pages Jaunes avec les récépissés de déclaration en préfecture de 33 départements, l’étude fait apparaître que 60 % d’entre eux sont totalement inconnus de l’administration censée contrôler la sécurité de leurs installations ! Les conditions de stockage, chargement, manipulation et transport sont encadrées par l’arrêté du 20 avril 2007 et l’ADR (transports dangereux) et contrôlées par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (anciennement DRIRE).

Parmi les 40 % restants, les trois-quarts déclarent une quantité de stockage manifestement sous-évaluée par rapport au chiffre d’affaires réalisé, de façon à ne pas dépasser le seuil de 2000 k permettant de rester dans la simple déclaration sans avoir à demander une autorisation. Les entreprises soumises à déclaration ne sont que rarement surveillées par l’administration, la plupart n’ont d’ailleurs pas reçu l’agrément technique des services de l’Etat, qui est la condition préalable à leur exploitation. Plusieurs de ces dépôts sont installés dans des zones urbaines, exposant les populations avoisinantes à un risque mortel en cas d’explosion. La question est de savoir s’il faut attendre une catastrophe pour prendre la mesure du problème, comme d’habitude…

Pour réaliser cette étude, Euro Bengale a mobilisé 4 personnes pendant six mois. Spécialisée dans les artifices de divertissement depuis 1988, Euro Bengale a obtenu plusieurs certifications. Avec un CA de 686 000 € ht en 2010, elle emploie 6 salariés à Sauville (Ardennes). Son dirigeant, M. Bernard DEOM, combat pour que l’activité se déroule dans le respect de la loi, de l’environnement et des personnes (salariés et voisins) et dans des conditions de concurrence loyales et égales pour tous.

Site web : www.eurobengale.com

Contacts presse :

Euro Bengale – Bernard Deom    : 03 24 30 62 61

Agence Actual PR – Sébastien Célimon : 01 40 10 41 16 – email : sebastien@actual.fr

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