78% des patrons de TPE/PME considèrent leur entreprise comme bien plus exposée aux incertitudes et aux risques qu’il y a quelques années
Gan Assurances a demandé à l’IFOP d’interroger des TPE et PME, autour de leur perception du risque économique, social… et des réponses (ou non réponses) en matière d’assurance. Cette perception du risque est-elle la même selon la taille de l’entreprise ? A-t-elle évoluée avec la crise ?
Du 5 au 13 octobre 2010, l’IFOP a réalisé une enquête auprès d’un échantillon de 802 entreprises de moins de 250 salariés. Il ressort de cette enquête que :
* Pour 6 entreprises sur 10, la crise continue à faire sentir ses effets
Aujourd’hui, 63 %, des dirigeants de PME-TPE ont encore le sentiment d’être impactés par la crise. Une perception d’autant plus forte pour le secteur de l’industrie (75%) et du commerce (73%).
* 78 % des dirigeants ont également le sentiment d’être plus fortement exposés aux risques et incertitudes qu’il y a quelques années.
* 63 % des dirigeants redoutent un alourdissement des charges et taxes, 60% une baisse de leur chiffre d’affaires
Dans ce contexte, les chefs d’entreprises craignent majoritairement d’être « asphyxiés » par une hausse des taxes et charges et également de subir une baisse de leur chiffre d’affaires (60%) ; la crainte de retard de paiement des clients et/ou de devoir licencier/réduire sa masse salariale arrivant en fin de classement, avec respectivement 35% et 17%.
De manière logique, pour 93 % des répondants, le métier de dirigeant d’entreprise est fortement corrélé à la notion de risque.
71% d’entre eux déclarent ainsi évaluer et anticiper au quotidien cette notion de risque. Une « gestion du risque » plus présente au sein des PME, du secteur BTP et commerce, versus celui de l’industrie.
Dans un budget géré avec précision et rigueur, l’assurance demeure une prestation préservée par les chefs d’entreprise
Les dirigeants ne pensent pas diminuer le poste de dépense Assurance : ils sont en effet seulement 6% à se déclarer prêts à le faire.
Pour maintenir leur niveau de garantie, ils envisagent de négocier directement avec leur assureur (36%) et/ou de faire jouer la concurrence (26%). Des pratiques qui apparaissent plus répandues au sein des PME : 48% déclarant négocier avec leur assureur une baisse des primes sans modification des garanties contre (36% pour les TPE).
Les chefs d’entreprise face à la retraite
Dans un contexte de crise et de réforme des retraites, 84% des chefs de PME-TPE se déclarent aujourd’hui souscripteurs d’une garantie complémentaire des contrats de retraite. 86% sont détenteurs d’une garantie pour l’épargne, la retraite pour soi et/ou leurs salariés et 79% ont une assurance de revenu lié à une perte d’exploitation.
A noter que sur ces garanties, près d’un tiers des dirigeants de PME-TPE se déclare non satisfait : 33% de cette non satisfaction concernant l’assurance de revenu lié à une perte d’exploitation, 34% pour la retraite pour soi et/ou les salariés.
Les dirigeants restent attachés au traditionnel agent général
Les chefs d’entreprise privilégient l’agent général comme « interlocuteur clé » en matière d’assurance. Ainsi, si globalement les dirigeants de PME-TPE se déclarent à 89% satisfaits de la qualité de la relation avec leur assureur, ce chiffre tend à croître lorsque l’intermédiaire est un agent général (92%).
La qualité de la relation avec son assureur aussi importante que la qualité de la prestation
Pour les PME-TPE interrogés, la dimension relationnelle fondée sur la proximité avec son assureur est considérée comme un élément fondamental, au même titre que la qualité des prestations.
Ainsi, 35% des répondants affirment attendre en priorité de leur assureur une relation directe et à 34% une bonne qualité des prestations.