Valérie Pécresse a signé avec Yannick D’Escatha, président du Centre national d’études spatiales, le contrat d’objectifs 2011-2015 du CNES. Le contrat prévoit notamment une augmentation de 15 M€ de la subvention accordée au titre du programme multilatéral, pour atteindre, dès 2011, 761 M€, ainsi qu’une hausse de la contribution française à l’Agence spatiale européenne de 70M€ dès l’année prochaine.
Valérie Pécresse a signé avec Yannick D’Escatha, président du Centre national d’études spatiales, le contrat 2011-2015 du CNES qui précise les orientations de la politique spatiale que le CNES devra mettre en œuvre, et les moyens dont il disposera à cet effet. Le contrat prévoit donc une augmentation de 15 M€ de la subvention accordée au titre du programme multilatéral, pour atteindre, dès 2011, 761 M€, ainsi qu’une hausse de la contribution française à l’Agence spatiale européenne de 70M€ dès l’année prochaine. La France confirme ainsi son engagement de rembourser sa dette vis-à-vis de l’ESA en 2015.
La ministre a présenté les nouveaux objectifs fixés au CNES en contrepartie de cet important effort budgétaire. Il devra :
* Participer à la montée en puissance de l’Union européenne dans le domaine spatial, à laquelle la France a largement contribué, en poursuivant son travail de concertation, aussi bien avec les autres Etats-membres qu’au sein des instances de l’ESA et de l’Union européenne, pour promouvoir le nouveau rôle de l’Union. Il œuvrera également pour le bon avancement des programmes Galileo et GMES, qui doivent incarner ce nouveau rôle de l’Union.
* Mettre en service des systèmes spatiaux décidés au niveau national, seul ou avec d’autres partenaires étrangers. En effet, de nombreux projets de satellite vont être mis en service, avec des applications très concrètes comme le cycle de l’eau (Megha-Tropiques), l’altimétrie (Altika et Jason 3), les télécommunications (Alphabus et Athena Fidus) et la météorologie (Meteosat 3ème Génération).
* Apporter son concours et son expertise au développement des nouvelles générations de systèmes satellitaires (ex : SWOT pour l’altimétrie, des microsatellites scientifiques tels que Taranis…) et de lanceurs (Ariane 5ME et Ariane 6), notamment grâce aux investissements d’avenir qui leur consacrent 500 M€.
La ministre a également annoncé que pour renforcer davantage la filière européenne des lanceurs, la direction des lanceurs du CNES serait implantée, dans les mêmes locaux que celle de l’ESA à Paris. Elle a précisé que cette opération était stratégique pour la France et pour l’Europe, car elle mettra à disposition de l’agence européenne les compétences reconnues du CNES et permettra également de réaliser des synergies indispensables.