Valérie Pécresse apprend avec tristesse la disparition du mathématicien Benoit Mandelbrot, père de la théorie fractale. Elle salue la mémoire d’un esprit profondément novateur et imaginatif, qui n’a jamais hésité à s’éloigner des méthodes mathématiques conventionnelles pour développer de nouveaux outils d’explication du réel.
Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, apprend avec tristesse la disparition du mathématicien Benoit Mandelbrot, père de la théorie fractale.
Elle salue la mémoire d’un esprit profondément novateur et imaginatif, qui n’a jamais hésité à s’éloigner des méthodes mathématiques conventionnelles pour développer de nouveaux outils d’explication du réel. Parce qu’il ne se satisfaisait pas des approches traditionnelles, qui considéraient comme négligeables ou irrationnels les phénomènes qui échappaient à l’analyse, Benoit Mandelbrot a développé le concept de fractale, permettant ainsi de faire émerger une nouvelle forme d’ordre d’un désordre apparent. Ses théories se sont révélées d’une grande élégance conceptuelle et d’une extrême fécondité : elles ont ainsi trouvé de multiples applications dans des champs aussi variés que la physique, la biologie, l’urbanisme ou l’analyse financière.
D’origine polonaise, Benoit Mandelbrot avait fait une large partie des études en France, où sa famille s’était réfugiée pour fuir la menace nazie. Ancien élève de l’Ecole polytechnique et docteur de l’université de Paris, il s’était installé aux Etats-Unis, mais avait gardé des liens extrêmement forts avec la France, où il tenait à revenir régulièrement enseigner.
Valérie Pécresse adresse ses plus sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à l’ensemble de la communauté scientifique.