Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que deux athlètes avaient enfreint les règles antidopage lors de la première édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), laquelle s’est déroulée à Singapour en août dernier.
Deux jeunes lutteurs ont en effet été contrôlés positifs à la Furosémide, une substance diurétique interdite. Suite à l’examen des dossiers et des éléments à sa disposition, la commission disciplinaire créée par le président du CIO a disqualifié les deux athlètes des JOJ de 2010. Cliquez ici et ici pour les textes complets des décisions.
La commission disciplinaire du CIO a également appelé la Fédération Internationale des Luttes Associées (FILA) et les Comités Nationaux Olympiques (CNO) correspondants à rassembler des informations concernant les circonstances qui ont conduit à ces violations des règles antidopage, non seulement vis-à-vis des athlètes, mais également de leur entourage – qu’il s’agisse de leurs entraîneurs, de leurs médecins ou de tout autre membre du personnel médical.
Le CIO attache une grande importance aux enquêtes menées auprès de l’entourage des athlètes. Suite à une recommandation du Congrès olympique qui s’est tenu à Copenhague l’année passée, une commission a été spécialement mise sur pied afin d’étudier la responsabilité de l’entourage des athlètes en cas d’allégations de dopage. Cette commission, présidée par Sergey Bubka, membre du CIO, doit se réunir pour la première fois en décembre.
Par ailleurs, le CIO a indiqué que les deux jeunes athlètes recevront le soutien et les informations nécessaires quant aux risques du dopage. Des mesures d’accompagnement spécifiques seront notamment mises en place en coopération avec l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) et les Organisations nationales antidopage (ONAD) concernées.
Le CIO a effectué 1231 contrôles (1097 contrôles d’urine et 134 contrôles sanguins) pendant les JOJ à Singapour. Tous les échantillons ont été contrôlés par le laboratoire accrédité par l’AMA à New Delhi, Inde.
Des contrôles ont été effectués avant et après les compétitions. Tous les médaillés ont été contrôlés. Les contrôles de dopage visaient à détecter toutes les substances et méthodes inscrites sur la Liste des interdictions de l’AMA.
Dans le cadre de sa politique de tolérance zéro en matière de dopage, le CIO conserve pendant huit ans les échantillons prélevés durant les Jeux Olympiques de la Jeunesse, ce qui lui permet de procéder à des analyses rétroactives dans l’éventualité où des tests entièrement validés seraient disponibles pour détecter la présence de nouvelles substances/méthodes.