Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat, a inauguré ce jour les nouvelles installations qui mettront fin au bouchon ferroviaire de Bordeaux.
Il a signé à cette occasion une convention d’études foncières pour l’opération d’intérêt national (OIN) Bordeaux Euratlantique. Il a également dévoilé le fuseau de passage des futures lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, éléments majeurs du réseau à grande vitesse voulu par le Grenelle Environnement. Enfin, il a finalisé un accord avec les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine pour le financement définitif du tronçon Tours-Bordeaux.
Le ministre d’État s’est félicité de la réalisation de la première phase de l’opération de suppression du bouchon ferroviaire de Bordeaux, qui permet de contribuer à la résorption d’un des principaux goulets d’étranglement du réseau ferré national. Cette augmentation de capacité du complexe ferroviaire de Bordeaux servira au développement des différents types de trafic ferroviaire : TER, fret, mais aussi TGV, et plus généralement de transports collectifs grâce à la connexion entre TER et tramway.
Le ministre d’État a également souligné, en signant le protocole d’études foncières pour l’OIN, que cette coordination sur la libération du foncier marquera la réussite de l’opération. Elle permettra d’être au rendez vous de la LGV, en termes de qualité du projet urbain, de l’articulation gare–transports collectifs, et de l’attractivité de la nouvelle gare comme lieu public structurant.
Enfin, Jean-Louis BORLOO a clôturé la première étape des études des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, en approuvant un fuseau de passage de 1 000 m de large environ ainsi que les principales fonctionnalités du projet, et en annonçant un accord avec les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine pour le financement définitif du tronçon Tours-Bordeaux.
Ces deux branches s’insèrent dans les lignes à grande vitesse décidées par le Grenelle Environnement, qui vont permettre de doubler le réseau existant. D’ores et déjà, l’année 2010 a été celle du ferroviaire, avec en particulier l’avancement de 4 LGV en simultané (LGV Est, Bretagne/Pays-de-Loire, SEA, Contournement Nîmes et Montpellier), sans parler de la ligne du Haut-Bugey ou de Perpignan-Figueras. Les décisions annoncées aujourd’hui confirment et amplifient la révolution des transports voulue par le Grenelle Environnement.
Sur cette base, les études qui seront conduites dans les mois à venir rechercheront une insertion exemplaire des tracés dans les territoires traversés, conformément aux principes du Grenelle Environnement. Elles permettront de valider un tracé détaillé à l’automne 2011. Cette nouvelle phase d’études sera l’occasion de poursuivre et d’accentuer la concertation avec l’ensemble des parties concernées.
Pour Jean-Louis BORLOO, « grâce à l’OIN, qui est sans doute l’un des plus grands projets d’aménagement urbain de ces dernières décennies, Bordeaux entrera bientôt dans le cercle très fermé des grandes métropoles européennes. De plus, avec l’arrivée de la LGV en 2016, Bordeaux s’impose comme un nœud ferroviaire majeur, situé à l’interface de l’Europe du Nord et de l’Europe du Sud. Au-delà de Bordeaux, 2010 s’impose comme l’année du ferroviaire ».
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