Suite à certaines déclarations de Denis L. Vaucher à la presse, Swiss-Ski se voit dans l’obligation de prendre position à ce sujet. Jusqu’à présent, la fédération a volontairement renoncé à s’étendre davantage sur la dissolution immédiate du contrat et à se prononcer plus en détail, en pensant que c’était dans l’intérêt de toutes les parties concernées. Or le Présidium de Swiss-Ski rejette catégoriquement l’affirmation selon laquelle la séparation serait intervenue de façon totalement inattendue. En effet, le Présidium a fait savoir à plusieurs reprises qu’il n’était pas d’accord avec le comportement et certaines décisions de Denis L. Vaucher, et ce pas plus tard que le 24 août 2010 à l’occasion d’un entretien.
Swiss-Ski souligne par ailleurs que les préoccupations de l’ancien directeur quant à la délimitation insuffisante entre le niveau stratégique et le niveau opérationnel étaient prises au sérieux. A la suite du rapport de Denis L. Vaucher préparé à l’occasion de ses 100 jours à la direction de Swiss-Ski, le Présidium a organisé un atelier pour la mi-septembre afin de traiter ce point parmi d’autres. Le directeur sortant a été informé de cette décision et invité à collaborer.
Par ailleurs, le président de Swiss-Ski, Urs Lehmann, souhaite relativiser sa déclaration faite pendant l’émission « sportaktuell » du 31 août 2010. Lorsqu’on lui a demandé si quelque chose de très grave s’était produit au sein de la fédération, il a répondu comme suit : « Vous imaginez bien que nous ne résilions pas un contrat de travail au bout de huit mois simplement parce que la personne concernée a roulé un peu trop vite dans le village voisin. » Avec cette phrase, Urs Lehmann n’a en aucun cas voulu donner l’impression que Denis L. Vaucher avait commis un acte punissable. « Je ne voulais pas laisser entendre que Denis était coupable d’un délit. Je souhaitais simplement souligner le fait que plusieurs désaccords avaient rendu insupportable la situation pour le Présidium et qu’une séparation immédiate était devenue inévitable. Si ma déclaration a donné lieu à d’autres interprétations, j’en suis navré, également vis-à-vis de Denis. Ce n’était pas mon intention. Si mes propos ont blessé Denis, je lui présente mes excuses. »
Diana Fäh, Chef de communication
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