La Fédération Française d’Athlétisme souhaite apporter des précisions suite au marathon de Montpellier, et à l’erreur de mesurage du parcours qui l’a entaché.
La Fédération Française d’Athlétisme a pris connaissance des constatations des coureurs du marathon de Montpellier, tenu le dimanche 20 mars, qui ont remarqué que le parcours était plus long que la distance règlementaire, grâce à leurs montres GPS. Elle tient à rappeler que la commission régionale du running de la Ligue d’Occitanie a reçu une demande très tardive de mesurage du parcours de la part des organisateurs de l’évènement, à la date du 1er mars. Il était alors impossible pour elle de procéder au mesurage en question, ces tâches étant assurées uniquement par des bénévoles.
Dès le lendemain, le 2 mars, la commission nationale du running a pris attache avec le comité d’organisation pour lui signaler que les labels régionaux du marathon et du semi-marathon risquaient de lui être retirés en cas de non-conformité avec les règlements à la date du 12 mars, ce qui impliquait notamment une transmission des dossiers de mesurage. De ce fait, les courses ne pouvaient plus être qualificatives pour les championnats de France 2022.
Le 11 mars, la FFA, par le biais de la CNR, alerte à nouveau l’organisateur sur les délais beaucoup trop serrés afin de remplir les conditions permettant de conserver la labellisation et rappelle l’importance d’une communication à effectuer auprès de l’ensemble des participants de l’évènement.
Le groupe labels de la Fédération, réuni le 17 mars, entérine le retrait des labels du marathon de Montpellier suite à la non-réception des avenants aux dossiers de mesurage et à la découverte de la passerelle provisoire mise en place sur le canal du Rhône à Sète, qui ne permet pas une équité entre l’ensemble des participants. Le président de la Commission nationale du running, Philippe Pellois, en a informé officiellement les organisateurs le lendemain, soit le 18 mars.
La Fédération regrette donc que le marathon de Montpellier ne puisse pas servir de base de qualification pour les championnats de France de la spécialité, malgré un succès populaire important, puisque plus de 7000 coureurs ont pris part aux différentes courses ce jour-là. Elle a pourtant mis en œuvre tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas priver les athlètes des informations nécessaires à ce sujet.