Dotée de la deuxième plus grande façade maritime au monde, la France possède un fort potentiel de développement des énergies marines renouvelables. Avec sept parcs éoliens en mer posés en développement au large de ses côtes, la France affirme son rôle en tant qu’acteur de la transition énergétique. Pour accompagner l’installation de son futur parc au large des Iles d’Yeu et de Noirmoutier, EMYN lance un groupement d’intérêt scientifique. C’est le deuxième à l’échelle nationale pour un parc éolien en mer*. Cette initiative originale, souhaitée par EMYN dès 2013, regroupe des universitaires, des laboratoires de recherche, des associations environnementales, des collectivités territoriales et des entreprises privées, animés par la volonté commune d’améliorer et de diffuser la connaissance du milieu marin.
*en 2020, le parc éolien en mer de Dieppe Le Tréport a créé le premier GIS éolien en mer (gis-eolienenmer.fr)
Un GIS, comment ça marche ?
Un GIS se structure autour d’une convention de collaboration entre chercheurs, scientifiques, associations, institutionnels et entreprises privées. Composé d’un comité de pilotage et d’un conseil scientifique, le GIS est un groupement indépendant de la société EMYN qui le finance au sens où il définit ses propres orientations scientifiques (par vote), propose de contribuer à certains projets de recherche, et partage les résultats d’études vers le public.
Une tête pensante, un hub d‘expertises collectives
Dans le cadre du futur parc au large des Iles d’Yeu et de Noirmoutier, « le GIS a pour vocation d‘assurer la meilleure intégration possible du parc à son environnement, de participer à des études sur des sujets environnementaux liés au parc éolien en mer, et d‘améliorer la connaissance en diffusant les études au plus grand nombre et à la communauté scientifique », explique Nicolas Peignet, coordinateur de ce GIS. « Les résultats des travaux menés par des partenaires du GIS seront valorisés et diffusés, comme un partage des connaissances, favorisant l‘engagement du grand public et des scientifiques sur les thématiques du GIS » poursuit ce dernier.
Qui sont les 21 membres du GIS EMYN ?
7 universités et établissements de l‘enseignement supérieur
Ecole Centrale Nantes
ENSTA Bretagne
Observatoire des Sciences de l’Univers Nantes Atlantique (OSUNA)
Institut Universitaire de la Mer et du Littoral (IUML)
Université Bretagne Occidentale (UBO)
Université d’Angers
Université de Bretagne Sud (UBS)
3 établissements scientifiques publics
Le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA)
L’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER)
L’Office Français pour la Biodiversité (OFB)
7 associations
France Nature Environnement Pays de la Loire
France Nature Environnement Vendée
Périscope (regroupement associatif de la Ligue de Protection des Oiseaux Loire-Atlantique, la Ligue de Protection des Oiseaux Vendée et Bretagne Vivante)
Le Pôle Mer Bretagne Atlantique
Le Syndicat des Energies Renouvelables (SER)
L’association des Amis de l’Ile de Noirmoutier
WEAMEC (West Atlantic Marine Energy Community)
4 entreprises privées
Cohabys
EMYN
France Energies Marines
WipSea
Soit 21 experts spécialistes de l’écosystème marin qui traiteront de sujets aussi variés que ceux des sédiments, de la qualité de l’eau, des mammifères marins, de l’avifauneou encore l’acoustique sous-marine, sous la présidence de Philippe Baclet (WEAMEC) et vice-présidence de Philippe Monbet (Pôle Mer Bretagne Atlantique), tous deux nommés pour le COPIL du GIS EMYN.
Le GIS accompagnera la réalisation par EMYN du suivi des mesures ERC (Eviter, Réduire, Compenser) du parc éolien en mer tout au long de la vie de celui-ci.