Les mesures anti-Covid sont assouplies, les voyages à l’étranger sont à nouveau possibles. Ceux qui utilisent les libertés retrouvées et qui partent à l’étranger sont souvent confrontés à la détresse animale sur leur lieu de séjour. Des chiens et des chats vagabondent au paradis des vacances. Le marché vend des animaux. Des animaux sauvages servent d’attractions touristiques ou de sujets photographiques, des spectacles animaliers promettent amusement et émotions fortes. Quiconque voyage en se souciant du sort des animaux se montre critique face aux mauvais traitements qui leur sont infligés sur son lieu de séjour et ne cautionne pas un commerce fondé sur la détresse animale.
«Quiconque voyage, se doit de vivre un truc à part» – et plus d’un voyageur aimerait vivre «quelque chose avec des animaux» ou goûter des «délicatesses» exotiques. D’aucuns souhaitent une excursion dans un delphinarium, une romantique balade en calèche ou un tour à cheval sur la plage, des photos souvenirs avec des bébés animaux, pêcher à la ligne en haute mer, caresser des félins ou encore goûter une soupe à la tortue à dîner. Mais celui qui voyage de manière responsable évite les activités génératrices de détresse animale et les destinations où martyriser des animaux rapporte de l’argent. Des commerçants sans scrupules savent très bien comment attirer les touristes. Ils sont tout à fait conscients de maltraiter des animaux. Les personnes se laissant séduire, et qui participent, financent la maltraitance animale.
Des animaux en guise de souvenirs
Les marchés bariolés de nombre de destinations surprennent les touristes d’Europe centrale. Des animaux y sont également vendus. Souvent, ils sont entassés dans des cages exiguës, dans un état pitoyable. Il serait cependant faux de vouloir acquérir un tel animal en écartant sa compassion et en se disant «il est trop mignon!». Cela ne résout pas le problème. Car de nouveaux animaux seront immédiatement «produits» et le commerce fondé sur cette marchandise animale prendra son essor.
Les animaux errants sont légion dans de nombreux pays de vacances, à proximité des hôtels et des plages ou au cœur des villes. Les amis des animaux sont facilement incités à nourrir ces infortunés ou veulent même les ramener chez eux. Mais avec les animaux errants aussi, la compassion est rarement très bonne conseillère. Les vagabonds habitués à recevoir de la nourriture souffrent ensuite d’autant plus, à la fin de la saison des vacances, quand les touristes bien intentionnés rentrent chez eux. Prendre en Suisse des chiens ou des chats qui souvent ne peuvent plus être suffisamment socialisés ni habitués à une vie au côté d’êtres humains n’est également pas une solution. Et en l’absence des documents nécessaires (passeport pour animal de compagnie, carnet de vaccination valable), traverser légalement la frontière est de toute façon impossible. Les personnes désireuses d’apporter une aide durable contactent des organisations locales de protection animale et soutiennent leur travail sur place.
Sous www.protection-animaux.com/vacances, la Protection Suisse des Animaux PSA informe en détail sur la planification des vacances, la protection animale sur le lieu des vacances et les voyages avec des animaux.