Un rôle d’accompagnement et de conseil auprès des entreprises
Grâce à son image de marque acquise dans l’immobilier depuis 50 ans, l’immobilier professionnel représente 40 % des dossiers de CAFPI Pro. Ce département est également sollicité pour l’acquisition de fonds de commerce, le rachat de parts sociales, la transmission d’entreprise, la croissance externe, etc. « Nous sommes également des « chasseurs de risques » et les dirigeants nous approchent pour performer un plan de financement, maximiser des délais bancaires, optimiser des garanties ou contre-garanties. Nous intervenons donc à toutes les étapes importantes de la vie de ces sociétés », explique Cynthia Parietti, responsable développement du marché pro et entreprises CAFPI.
Le rôle de CAFPI Pro est de structurer les dossiers comme les banques le souhaitent, en expliquant aux chefs d’entreprises ce qu’il se passe au niveau des banques et les informer des changements des politiques de risque. « Nous conseillons à nos clients de nous apporter leurs bilans de cette année et leurs prévisionnels pour l’année prochaine, afin de réaliser un diagnostic et les accompagner dans leurs futurs projets », ajoute-t-elle.
Dans cette optique, la démarche ressemble à celle dédiée aux emprunteurs particuliers immobiliers pour lesquels CAFPI obtient, depuis des décennies, les meilleures conditions d’emprunt pour des crédits collant aux besoins de chacun. « Le « meilleur » crédit recherché par CAFPI Pro n’est pas le moins cher dans l’absolu, mais le plus adapté au projet du client, en corrélation aux attentes de nos partenaires bancaires », conclut Cynthia Parietti.
Une période compliquée pour les sociétés
La clientèle de CAFPI Pro est représentée par les artisans, les commerçants, les responsables de TPE & PME, des professions libérales ou encore des professionnels de l’immobilier. Tous ces corps de métiers sont touchés par la crise sanitaire et la mission principale de ce département réservé aux professionnels est de trouver les banques qui financeront les projets de ces entreprises malgré le contexte difficile. « Nous communiquons quotidiennement avec nos clients pour leur donner toutes les informations sur les subventions possibles, tel que le Prêt Garanti par l’Etat. Nous les accompagnons dans cette crise sanitaire que ce soit dans la préparation des dossiers pour les banques, le montage des plans de trésorerie ou la mesure de l’impact de la crise sanitaire sur leur activité. », commente Cynthia Parietti.
En tant qu’intermédiaire en opération de banques et service de paiement (IOBSP), les courtiers sont aptes à faire le lien entre les besoins et projets des entreprises nécessitant un financement et les banques qui préfèrent recevoir des dossiers complets, afin de gagner du temps et continuer leur activité de financement de la relance économique du pays.
Des nouveaux besoins
Comme il était à prévoir, de nombreuses entreprises devraient affronter des problèmes de trésorerie dans les prochaines semaines, mais cette crise sanitaire les force également à s’adapter. « Certains corps de métier ne peuvent pas réduire leur surface de vente, à l’image des commerçants. Mais pour les sociétés du tertiaire, la démocratisation du télétravail est une opportunité pour réduire la surface des bureaux et leur permettre d’acquérir leurs locaux, grâce à l’économie réalisée sur le prix au m² », observe Cynthia Parietti.
Afin de survivre, de plus en plus de dirigeants font le choix de se digitaliser. « Encore aujourd’hui, près d’un tiers des commerces ne possède pas de visibilité sur internet. Ces opérations de digitalisation nécessitent un investissement, et c’est également dans ce type de recherche de ce financement que nous intervenons », explique-t-elle.