Second Communiqué de presse d’Eric Woerth suite à l’article paru dans le journal Libération sur la succession du sculpteur CESAR


A la suite de l’article du journal Libération sur la succession du sculpteur CESAR, il est important de décrire précisément les faits. Car les faits tels qu’ils se sont déroulés sont très différents des allégations de Libération.

En 1997, le sculpteur CESAR a créé avec sa compagne une société à laquelle il a apporté un certain nombre d’oeuvres faisant l’objet d’un inventaire. CESAR a inclus dans cet inventaire des oeuvres futures, qu’il n’avait pas créées au moment de la constitution de la société.

Après son décès, l’administration se trouve en possession de cet inventaire et constate qu’il manque 300 oeuvres dans la déclaration de succession. Elle considère donc que les oeuvres manquantes ont été vendues par CESAR et pratique un redressement sur sa déclaration de revenus.

Découvrant l’existence de ces oeuvres prétendument manquantes, la femme et la fille du sculpteur entrent en conflit avec sa compagne et portent le différend devant la justice.

Fin 2006, une ordonnance de non lieu est prise qui constate que seules 38 oeuvres sont réellement manquantes et clos cette procédure judiciaire.

Dix-huit mois plus tard, l’administration fiscale tire les conséquences de cette décision de justice et propose au Ministre un projet de courrier réduisant les redressements pratiqués. Elle les calcule non plus sur la base de 300 oeuvres supposées manquantes, mais sur la base des 38 oeuvres réellement manquantes. C’est ce projet de courrier qu’Eric WOERTH a signé.

En résumé, il s’est simplement contenté d’entériner l’analyse de ses services, elle-même fondée sur une décision de justice.

Voilà les faits tels que les journalistes de Libération auraient pu les décrire s’ils avaient cherché à accomplir leur métier avec déontologie, plutôt qu’à s’efforcer par tous les moyens de déformer la vérité pour des considérations politiques et commerciales. Il est d’ailleurs frappant de constater que l’article du même journal, paru sur le même sujet en 2008, ne citait même pas le nom d’Eric WOERTH.

Depuis un mois et demi, Libération essaye de monter de toutes pièces de soi-disant dossiers en ayant recours à la même tactique de l’amalgame, de l’insinuation et de la déformation des faits. L’article sur CESAR n’est qu’une nouvelle preuve de cette volonté de déstabilisation qui conduit le journal Libération à un acharnement inacceptable.

Dans ce dossier comme dans tous ceux qu’il a eu à traiter lorsqu’il était ministre du Budget, Eric WOERTH s’est comporté avec la plus grande intégrité. Le journal Libération peut donc sortir un à un tous les dossiers qu’il a traités, il ne trouvera pas la trace d’autres considérations que la seule recherche de l’intérêt général.

Sur le sujet de la succession de CESAR comme sur d’autres, il ne suffit pas de prétendre qu’il y a une « affaire » pour que ce soit le cas.

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