Arrêté « anti-mise à la rue » du maire de Grenoble : une décision inique pour la FNAIM

fnaim_logementÉric Piolle, Maire EELV de Grenoble a pris mercredi 22 mai dernier un arrêté « anti-mise à la rue », enjoignant les bailleurs à trouver une solution de relogement lors de toutes expulsions. La FNAIM, par la voix de son président Jean-Marc Torrollion, regrette cette décision inique qui caricature le débat et fait endosser aux propriétaires une responsabilité qui n’est pas la leur en déchargeant les pouvoirs publics de leur devoir.

La loi du 5 mars 2007 a d’ores et déjà instauré un droit au logement opposable. En clair, l’État a l’obligation de reloger les personnes en difficulté par tous les moyens utiles et il appartient aux préfets d’être les bras armés du respect de cette loi DALO (Droit au logement opposable) sur tout le territoire.

« Certes, le bilan de la loi DALO n’est pas glorieux. Faut-il pour cela transférer sur les propriétaires la mission assignée à la collectivité publique ? Cette démission est trop facile. Elle est surtout inique. » déclare Jean-Marc Torrollion, Président de la Fédération Nationale de l’Immobilier.

La mission confiée par le Premier ministre au Député Mickaël Nogal a notamment pour mission d’augmenter la place de l’intermédiation dans la gestion locative. Une conséquence vertueuse sera de limiter les contentieux locatifs et de faire baisser les situations extrêmes qui mènent à l’expulsion.

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