Nez qui coule, yeux qui piquent. Lorsque la température augmente, le calvaire commence pour les personnes souffrant d’allergies. 20 à 30% de la population est sensible au rhume des foins. Ceux qui roulent en Opel ont de la chance : depuis 2000, toutes les berlines Opel sont équipées en série de divers systèmes de filtration – soit d’un filtre à particule Opel, soit d’un filtre à charbon actif. Depuis le millésime 2018, le constructeur allemand au riche passé ne monte plus que des filtres à double étage. Ceux-ci se composent de deux couches qui présentent l’intérêt dans un premier temps d’empêcher les particules d’entrer dans l’habitacle, puis de filtrer les effluves polluants tels que l’ozone ou les mauvaises odeurs, grâce au charbon actif. Mieux encore, les pollens sont éliminés à presque 100%, ce qui permet aux possesseurs d’Opel neuves et d’occasion de respirer profondément tout en conduisant.
« La qualité offerte par la double filtration à charbon actif dépasse les normes dans de nombreux domaines et dans certains cas satisfait même aux exigences édictées pour les filtres à particules fines, » explique Sandra Schmickler, Product Manager. La matière filtrante est hydrophobe, ce qui l’empêche de geler en hiver ou de devenir un repère de bactéries. Malgré ces fortes performances de filtration, ce système fait preuve d’une bonne perméabilité à la circulation de l’air. Le filtre doit être changé une fois par an.
Un montage possible sur les modèles plus anciens
Dans de nombreux cas, le filtre à double étage à charbon actif peut également être installé en après-vente – même sur des Opel aussi anciennes comme la Calibra ou la Vectra C. Le montage en post-équipement peut toutefois se montrer un peu compliqué et mieux vaut donc confier la tâche à un spécialiste. « Sur l’ADAM ou la Corsa D, par exemple, le filtre est derrière la boîte à gants ; mais parfois il est dans le compartiment moteur derrière la calandre, et il n’est alors pas facile d’accès, » poursuit Sandra Schmickler.
Précautions à prendre pendant la saison des pollens
« En général, quand la concentration des pollens est élevée, il vaut mieux rouler toutes vitres fermées, » recommande le Dr Anne-Marie Albuszies, Directeur de la Santé chez Opel. C’est aussi une question de sécurité : quand le conducteur est pris de crise d’éternuements, le risque d’accident augmente. En ville par exemple, une voiture peut parcourir 20 mètres dans le laps de temps pris pour éternuer ; à 100 km/h, le conducteur est obligé de détourner son regard de la route pendant plus de 50 m. Il est préférable de demander conseil au préalable sur le calendrier des pollens, en se renseignant auprès de réseaux de surveillances spécialisés (RNSA par exemple). Dès février, la concentration en pollens d’aulne à Berlin était plus élevée que jamais. En ce moment, à Paris, ce sont les pollens de bouleau qui sont particulièrement présents. « Dans les prochains mois, les allergies aux noisetiers vont commencer, ainsi que celles au frêne, » explique le Dr Albuszies. Au cours de l’été, c’est l’herbe qui pose problème. Le rhume des foins peut toucher les personnes allergiques de mars à octobre.
Les personnes souffrant d’allergies devraient éviter le plus possible les activités sportives en plein air dans les prochains mois. « L’accroissement de la circulation aggrave la réaction allergique » précise le Dr Albuszies. En outre, le conducteur doit s’abstenir absolument de la prise de médicament, car les antihistaminiques apportent aussi un état de somnolence. Autres conseils : il faut quitter ses vêtements dans la salle de bains et non dans la chambre à coucher, et se laver les cheveux le soir plutôt que le matin pour éviter de déposer des pollens sur l’oreiller. Un rinçage du nez avec une solution au chlorure de sodium matin et soir calme les irritations, et un linge humide sur les yeux apaise les démangeaisons.
Dans les villes, les pollens retombent d’habitude sur le sol dans la soirée. Par conséquent, il est recommandé d’aérer plutôt le matin. Le montage d’écrans anti-pollens sur les fenêtres offre une protection supplémentaire. A la campagne, par contre, c’est le matin que la concentration de pollens est la plus importante. Il est donc préférable d’ouvrir les fenêtres en fin de soirée.