- Une nouvelle recherche de Siemens Financial Services (SFS) a évalué le potentiel d’autofinancement lié à la transformation des locaux commerciaux, des bâtiments publics et des hôpitaux en bâtiments intelligents.
- Les solutions de financement du secteur privé, baptisées « Smart Buildings as a Service », s’autofinancent grâce aux économies engendrées par la transformation des bâtiments.
- L’étude note que les technologies intelligentes peuvent réduire de 25 % la consommation énergétique des bâtiments non résidentiels
- Chaque jour qui passe pour les bâtiments non encore transformés, représente une perte financière et à un impact négatif sur l’environnement..
Dans son dernier rapport de recherche, Siemens Financial Services (SFS) examine comment réaliser la conversion des bâtiments intelligents sans avoir à engager de capitaux, en utilisant des techniques connues sous le nom de «Smart Buildings as a Service» (bâtiments intelligents en tant que service).
La transition vers des technologies de bâtiment intelligent permet de réduire les dépenses en énergie, de respecter la règlementation notamment sur la qualité de l’air et de fournir des environnements optimaux aux occupants, aux visiteurs et aux employés. Mais les contraintes budgétaires pesant sur les secteurs public comme privé signifient que l’investissement dans la transformation en bâtiment intelligent n’est pas considéré comme une priorité par les directeurs financiers.
Cela a conduit à l’émergence de modes de financement alternatifs du secteur privé baptisés « Smart Buildings as a Service », qui se servent des économies issues des mises à niveau intelligentes pour faciliter un investissement autofinancé. Le rapport contient une estimation du potentiel d’ « autofinancement » de la transformation en bâtiment intelligent dans 13 pays et 3 secteurs : 1) locaux commerciaux, 2) bâtiments publics et 3) hôpitaux.
Les bâtiments intelligents font appel aux données et aux technologies de pointe pour améliorer la performance dans des domaines tels que l’énergie, l’exploitation, la sécurité et le confort. Cela permet de réduire le coût de l’exploitation et des services des bâtiments, d’améliorer le taux de satisfaction des utilisateurs et d’augmenter la productivité des employés. Pour bénéficier de ces avantages, les bâtiments intelligents déploient une infrastructure intelligente fondée sur la digitalisation.
« Smart Buildings as a Service » représente un changement de mentalité chez les directeurs financiers. Les plus innovants d’entre eux ont identifié le potentiel d’une performance et d’une productivité accrues. En déployant des mécanismes financiers de type pay for outcomes (dans ce cas, les résultats étant les économies d’énergie et autres avantages présentés par les bâtiments intelligents), les propriétaires sont souvent en mesure de bénéficier de ces avantages à un coût net inférieur ou nul par rapport à leurs systèmes actuels. En collaborant avec des sociétés où le financement est intégré à la solution pour la transformation digitale de leurs bâtiments, les propriétaires bailleurs et occupants sont libres de dépenser leurs capitaux dans d’autres projets.
« Le marché des technologies de bâtiment intelligent est en pleine croissance, et les méthodes de financement innovantes offertes par le secteur privé vont probablement accélérer cette croissance en permettant aux propriétaires d’effectuer leur transformation de façon durable, explique Thierry Fautré, President de Siemens Financial Services, France. Les directeurs financiers des secteurs public et privé reconnaissent de plus en plus la nécessité de la transformation en bâtiment intelligent, mais ont du mal à privilégier un tel investissement au détriment des autres besoins d’entreprise et d’exploitation. L’avantage de l’autofinancement, qui repose sur les futures économies d’énergie, est qu’il devient inutile de lever des capitaux. »
Méthodologie
Des données propriétaires sur le coût moyen par m² de la transformation en bâtiment intelligent ont été appliquées aux locaux commerciaux, aux bâtiments publics et aux hôpitaux dans chacun des 13 pays. Dans les deux premiers segments, le sous-ensemble de base était le top 40 % des villes en termes de population. Pour les services de santé, seuls les centres de soins d’urgences (hôpitaux publics et privés) ont été pris en compte. Les volumes financiers ont ensuite été réduits de 50 % pour éliminer l’effet des taux de transformation en bâtiment intelligent existants, des bâtiments neufs qui possèdent déjà des services intelligents et du parc immobilier qui ne peut, pour quelque raison que ce soit, faire l’objet d’un autofinancement se servant des économies d’énergie pour financer les mises à niveau.
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