Le reste à vivre : un calcul important pour tout prêt bancaire
La gestion de son budget est en réalité tout un art, si l’on ne veut pas se voir endetter sur le long terme. Alors, parfois, l’on demande un prêt à son banquier pour acquérir un bien (immobilier par exemple), et lui, va alors prendre en considération toutes nos ressources, dépenses, et autres, afin d’être certain que l’on va pouvoir le rembourser sans problème. Bien sûr, dans l’optique de ne pas vous retrouver sur la paille au niveau ménage : vêtements, alimentation, divertissement, ou encore, pour mettre de côté sur un compte épargne.
Comment se calcule le reste à vivre ?
Concrètement, il n’y a pas de normes spécifiques au calcul, mais le banquier prend alors en considération plusieurs facteurs. La formule est la suivante :
Le total des ressources – le total des charges – le total du crédit. Dans cette formule on retrouve dans l’ordre :
• Le total des ressources :
Le salaire, les allocations, les pensions, les aides de l’Etat et familiales, les bourses, les primes, etc…
• Les charges fixes :
Le loyer, les charges (eau, électricité etc), les télécoms, les impôts sur le revenu, les assurances, la mutuelle, les taxes d’habitation et foncière…
• Les crédits :
Immobilier, à la consommation, les assurances crédits…
Les charges courantes, telles que l’alimentation, les vêtements ou encore les loisirs, ne sont pas prises en compte.
Les seuils d’alerte
Après une analyse de la Fédération Crésus, envers 40.000 budgets environ, cette dernière à pu déterminer un seuil moyen pour connaître les risques de pré, mal ou surendettement. Ce n’est qu’une statistique, puisque chaque foyer est différent, mais d’ordre général, si votre unité de consommation, définie par l’Insee, est supérieure à 600 €, vous n’avez pas trop de soucis à vous faire. En dessous, cela peut présenter des risques de pré-endettement, mais ne paniquez pas, en changeant un peu vos habitudes de consommation, cela peut se régler facilement.
Si vous arrivez à moins de 400 €, vous entrez dans le mal-endettement, où vous n’avez plus la possibilité de vous réduire à quelques changements. Il vous faut alors un accompagnement complet, pour trouver une solution, au risque d’avoir peu de chances de voir le crédit vous être accordé.
A moins de 100 €, cette fois ci, c’est le surendettement, l’accompagnement est impératif, sous quoi vous ne pourrez déposer un dossier à la Banque de France.
A qui en parler ?
En cas de problèmes rencontrés, vous pouvez vous adresser à un organisme de crédit spécialisé. Votre banquier lui, est là pour vous vendre ses produits, et ses conseils ne seront pas forcément les plus adaptés à votre situation. L’organisme lui, est là pour ça. Vous pouvez aussi vous tourner vers le coaching bancaire proposé par les banques en ligne. Cela pourra vous aider à mieux vous occuper de vos finances.
Il existe par ailleurs, des applications permettant d’améliorer ses dépenses budgétaires. C’est une solution alternative aux organismes, dans la mesure où votre seuil est acceptable et modulable pour être dans le vert, bien évidemment. La Fédération Crésus développe également une application, nommée BGV : Budget Grande Vitesse, qui pourra vous fournir de nombreux conseils en fonction de vos habitudes de consommation, à voir à sa sortie * !
*Date inconnue pour le moment.