Selon une étude récente réalisée par IDG Research Services en collaboration avec ASG Technologies, près de quatre employés sur cinq (79 %) considèrent le concept d’« environnement de travail du futur » (Workplace of the Future) comme une remise en question culturelle des horaires et des lieux de travail.
L’étude IDG Future Workplace 2017, dont ASG Technologies, fournisseur de solutions technologiques critiques pour les entreprises hybrides, est partenaire, s’appuie au total sur 1500 entretiens avec des décideurs et employés européens travaillant dans un large éventail d’entreprises, en vue de cerner les perceptions de la transformation de l’environnement de travail à la suite de l’explosion des ressources numériques.
Soulignant l’importance croissante de la flexibilité au travail pour le personnel, aux yeux des décideurs opérant directement dans ce domaine, « mobilité et technologie » vont de pair dans l’environnement de travail du futur. 57 % des entreprises consultées dans le cadre de cette nouvelle enquête pensent également qu’il s’agit des principaux changements en direction d’un environnement de travail qui se situe davantage en dehors du bureau.
« Ces résultats reflètent l’essentiel des facteurs qui détermineront le mode de fonctionnement des entreprises à l’avenir », commente Charles Sansbury, CEO d’ASG Technologies. « D’un côté, les employés cherchent une flexibilité accrue dans leurs horaires et lieux de travail. De l’autre, les employeurs sont de plus en plus conscients que, pour répondre à cette attente de leur personnel, ils doivent mettre en place les systèmes, solutions et procédures de sécurité appropriés afin de rompre avec le modèle de travail traditionnel et offrir la flexibilité et la connectivité que leurs employés leur demandent de plus en plus. »
Les entreprises commencent à présent à concrétiser cette vision. 36 % de celles qui ont été interrogées disposent d’une stratégie spécifique globale pour la mise en œuvre de nouveaux concepts en matière d’environnement de travail et de mobilité, tandis que 27 % appliquent une telle stratégie au cas par cas dans chacun de leurs départements.
En dépit de tout ce travail, les employés jugent le chemin à parcourir encore long, puisqu’environ quatre sur cinq d’entre eux estiment que leur environnement de travail actuel reste éloigné de l’idée qu’ils se font de celui du futur. Seuls 3 % indiquent aujourd’hui que leur environnement de travail correspond à ce qu’ils imaginent pour l’avenir, tandis que 38 % le trouvent loin du compte et que 41 % pensent qu’il s’en rapproche « dans une certaine mesure ».
« Les entreprises considèrent qu’elles avancent dans la bonne direction vers l’environnement de travail du futur… et que c’est clairement la voie à suivre. Cependant, il demeure un fossé distinct entre ce qu’elles pensent proposer et le ressenti effectif des employés sur le terrain », ajoute Charles Sansbury.
Un domaine important où il reste beaucoup à faire consiste à associer les employés plus étroitement à la démarche : globalement, leur engagement est essentiel vis-à-vis de tout changement apporté dans l’environnement de travail. A la question de savoir dans quelle mesure leur personnel participe à la modernisation ou la transformation de l’environnement de travail du futur, un peu plus d’un tiers (36 %) des entreprises répondent avoir sondé leurs employés. Seules 31 % d’entre elles les tiennent régulièrement informés et moins d’un quart (24 %) ont mis en place des groupes de travail.
Il existe également des problèmes autour des technologies mises à la disposition du personnel. 87 % des employés voient des marges d’amélioration dans l’équipement informatique et technique de leur environnement de travail. A peine plus d’un sur huit (13 %) se dit « très satisfait ».
Les entreprises vont clairement devoir s’attaquer à ces problèmes si elles veulent réussir leur transition vers l’environnement de travail du futur. Pour plus de six employés interrogés sur dix (61 %), les avantages ou opportunités de l’environnement de travail du futur l’emportent sur les effets négatifs, tandis que 31 % estiment que le positif et le négatif s’équilibrent. A peine 8 % pensent que les inconvénients ou les risques sont supérieurs aux retombées positives.
« Les employés saisissent et apprécient les avantages de l’environnement de travail du futur et sont de plus en plus impatients de commencer à en bénéficier », souligne Charles Sansbury. « Les entreprises doivent en prendre note à mesure qu’elles poursuivent leur transition vers de nouvelles méthodes de travail. Il leur faut veiller à associer leur personnel au processus, à communiquer avec lui, à mettre en place les technologies appropriées, et s’efforcer d’offrir l’approche collaborative, connectée et flexible de nature à motiver les employés, à stimuler leur productivité et à les fidéliser sur le long terme. »