Selon les derniers chiffres que vient de publier l’ISAAA* pour 2016, les surfaces totales des plantes génétiquement modifiées mises en culture se sont élevées à 185,1 millions d’hectares, soit + 3 % par rapport à 2015, une année qui avait connu, pour la première fois depuis 1996, une baisse de la surface cultivée globale pour toutes les cultures.
Pour l’Association Française des Biotechnologies (AFBV) ces chiffres démontrent que le marché mondial des plantes génétiquement modifiées en grandes cultures est entré en maturité dans les pays qui les autorisent, sauf à trouver de nouvelles applications dans d’autres espèces comme le blé.
L’arrivée de nouvelles technologies (Ex : Edition de gènes) moins onéreuses et plus accessibles devrait faciliter l’ouverture du marché des semences issues des biotechnologies vers d’autres productions comme les fruits et légumes et les cultures vivrières.
Chiffres clés :
-En 2016 26 pays ont cultivé des plantes génétiquement modifiées dont 19 pays en développement et 7 pays industrialisés. Les États-Unis d’Amérique, le Brésil, l’Argentine, le Canada et l’Inde constituent toujours les principaux pays où se trouvent des cultures génétiquement modifiées.
-Quatre pays d’Europe (l’Espagne principalement, le Portugal, la République Tchèque et la Slovaquie) ont cultivé plus de 136 000 hectares de maïs génétiquement modifié en 2016, soit une augmentation de 17 % comparé à 2015. Cette tendance reflète la demande en Europe pour du maïs résistant à la pyrale et qui permet de limiter considérablement les mycotoxines dangereuses pour la santé.
-En ce qui concerne le type de cultures, 78 % du soja, 64 % du coton, 26 % du maïs et 24 % du canola plantés dans le monde étaient des variétés génétiquement modifiées. Ces chiffres sont de l’ordre de 90 % dans les principaux pays autorisant les plantes génétiquement modifiées,
INTERNATIONAL SERVICE FOR THE ACQUISITION OF AGRI-BIOTECH APPLICATIONS
Qui sommes-nous ?
L’AFBV est une ONG créée en juin 2009, strictement indépendante, réunissant des personnes de divers horizons dont le but est d’informer sur la réalité des biotechnologies végétales en s’appuyant sur des travaux reconnus par la communauté scientifique et sur l’expertise de ses membres. Elle est présidée par Alain Deshayes, ancien directeur de recherche à l’INRA et s’appuie sur un Comité scientifique présidé par Georges Pelletier, Directeur de Recherche émérite INRA, membre de l’Académie des Sciences et membre de l’Académie d’Agriculture.
Elle est parrainée par des personnalités françaises comme Axel Kahn (généticien, Président Université Paris Descartes), Jean-Marie Lehn (prix Nobel de chimie), Maurice Tubiana (Académie des Sciences et Président honoraire de l’Académie de Médecine, décédé), François Gros (Secrétaire perpétuel honoraire Académie des Sciences, ancien Directeur Institut Pasteur), Claude Allègre (ancien Directeur Institut physique du globe, ancien Ministre Education et Recherche, Académie des Sciences), Dominique Lecourt (professeur philosophie des Sciences Université D.Diderot), Pierre Joliot ( biologiste, professeur honoraire Collège de France, Académie des Sciences et National Academy of Sciences américaine), Etienne-Emile Baulieu (professeur honoraire au Collège de France, ancien Président de l’Académie des Sciences), Philippe Kourilsky ( Biologiste, Professeur émérite au Collège de France, membre de l’Académie des sciences, Directeur Général honoraire de l’institut Pasteur).
Elle est soutenue par des personnalités européennes comme Marc Van Montagu, créateur de la première plante transgénique en Europe et Ingo Potrykus,professeur émérite en sciences végétales au Swiss Federal Institute of Technology, Président de «Humanitarian Golden Rice Board», Pere Puigdomenech, (Professeur Institut de Biologie Moléculaire Barcelone, Directeur de Recherche à l’IRTA (Institut Recherche Technologie Agroalimentaire), Chris Leaver, biologiste en Sciences végétales, professeur émérite à l’Université d’Oxford (Grande Bretagne), François Traoré (ancien Président de l’Association des producteurs de coton africains :Aproca)
Parmi ses membres fondateurs, l’AFBV compte 44 chercheurs de la Recherche publique dont 21 Directeurs de Recherche (INRA, CNRS, CIRAD, IRD, INSERM), 20 Académiciens (Sciences, Médecine, Agriculture, Technologies, Pharmacie,Vétérinaire), d’anciens Directeurs d’Instituts (Institut Pasteur, INRA, CIRAD), des professeurs, des chercheurs et cadres de la Recherche privée et du secteur public, des agronomes, des agriculteurs souvent responsables d’organisations professionnelles agricoles mais aussi des personnes issues de la société civile.
Savoir plus: http://www.biotechnologies-vegetales.com/