Grâce à la Stratégie énergétique 2050, la Suisse va utiliser de l’énergie indigène et renouvelable. Elle ne dépensera plus des milliards pour les importations de ressources fossiles, comme le pétrole et l’uranium. Une grande partie de ces fonds restera en Suisse et sera investie dans les énergies renouvelables de notre pays. Cette stratégie est en outre favorable à notre économie, car des emplois seront créés dans le secteur de l’énergie. Par ailleurs, la dépendance vis-à-vis de l’étranger va diminuer.
En mai 2017, le peuple suisse se prononcera sur la Stratégie énergétique. «Nous sommes convaincus que c’est une bonne solution», affirme Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse. «Cette stratégie est un bon compromis nous permettant d’assurer un approvisionnement énergétique en Suisse plus sûr, tout en affirmant notre engagement en faveur d’une protection plus efficace de la nature et du climat.» C’est pourquoi une large coalition réunissant le Conseil fédéral, le Parlement, les partis et des organisations suisses de la protection du patrimoine, de la nature et de l’environnement soutiennent la Stratégie énergétique 2050.
«Un OUI à la Stratégie énergétique est un OUI à l’économie et à l’innovation suisses», poursuit Thomas Vellacott. «Nous ne voulons plus dépenser des milliards pour les importations annuelles d’énergie. Avec la Stratégie énergétique 2050, une grande partie de ces fonds restent en Suisse et sont investis dans les énergies renouvelables de notre pays. Cette stratégie est aussi favorable à notre économie, puisque des places de travail sont créées dans le secteur de l’énergie. Par ailleurs, nous diminuons notre dépendance vis-à-vis de l’étranger.»
Grâce à la Stratégie énergétique 2050, toute la population suisse profitera non seulement d’un environnement durablement propre, mais bénéficiera également des retombées économiques positives engendrées par cette nouvelle politique énergétique. En effet, pourquoi importer de l’énergie polluante et coûteuse de l’étranger quand elle est disponible en Suisse, de sources renouvelables, résume le directeur du WWF. Les 40’000 projets de production d’énergie renouvelable qui figurent actuellement sur la liste d’attente de la RPC (La rétribution à prix coûtant) de la Confédération pourraient être réalisés. Enfin, les résultats des votations du 27 novembre 2016 sur l’initiative pour la sortie du nucléaire soulignent également l’urgence de transformer notre politique énergétique: le peuple veut l’abandon de l’énergie nucléaire ET le tournant énergétique. La nécessité de se détourner progressivement des agents énergétiques fossiles est reconnue.
Thomas Vellacott rappelle que si la Suisse ne prend pas, aujourd’hui, le train du tournant énergétique en marche, elle sera distancée pendant des décennies en comparaison internationale. Les investissements dans les énergies renouvelables sont l’avenir. Ils sont une évidence, et pas seulement en Suisse. «La Stratégie énergétique est l’instrument de choix. Il s’agit maintenant d’aller de l’avant», affirme encore Thomas Vellacott.