Tangible Striptease (en nanoséquences) : performance digitale et biologique d’ORLAN et Mael Le Mée en partenariat avec l’école Sup’Biotech



Le festival Bains Numériques, organisé par le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, en partenariat avec l’Académie des sciences (dans le cadre de son 350e anniversaire), accueillera l’artiste ORLAN, le 2 juin 2016 à 17h. Accompagnée de Mael Le Mée et en partenariat avec Sup’Biotech, elle présentera Tangible Striptease (en nanoséquences), une œuvre AUTO-BIO-GRAPHIQUE.

Cette performance, inscrite dans la programmation « Labos » du festival sera l’occasion, à l’issue de sa présentation, d’un échange prospectif entre le public, les artistes, Catherine Mary (docteure en virologie, journaliste scientifique au Monde) et Frank Yates (responsable de la recherche à Sup’Biotech).

Tangible Striptease (en nanoséquences) : mise à nu

Cette performance AUTO-BIO-GRAPHIQUE inédite créée par ORLAN, l’artiste française internationalement reconnue, figure majeure du body art, et Mael Le Mée, artiste transdisciplinaire, consiste à « déplier » le ORLAN-CORPS autant sur scène qu’entre les mains de ses spectateurs. Dans cette expérience digitale et numérique, le ORLAN-CORPS se mesurera au doigt et à l’œil du public par la médiation des bactéries qui y vivent en symbiose, co-auteurs de toute identité humaine. Ce que l’on appelle désormais le microbiote. Le ORLAN-CORPS devient espace public, le temps d’un Tangible Striptease à l’échelle nanométrique.

Pourquoi ORLAN a fait appel à l’école Sup’Biotech ?

« Je travaille depuis longtemps à la frontière de l’art et de la science et tout l’enjeu est de rencontrer les scientifiques et les institutions intéressés par de telles collaborations. Ce fût le cas avec le laboratoire SymbioticA (University of Western Australia’s School of Anatomy and Human Biology) ou le CNRS et l’Ecole Polytechnique. Aujourd’hui Sup’Biotech, par ses compétences, sa réactivité et l’investissement de ses équipes me permet de réaliser les cultures microbiotiques indispensables à cette performance », explique ORLAN.

Sup’Biotech : acteur de référence

Sup’Biotech, l’école supérieure spécialisée en biotechnologies, de par son ADN est en lien direct avec la recherche et les thématiques émergeantes. Elle forme des experts en ingénierie dans des secteurs très porteurs de la santé, des nanotechnologies ou encore de la bio-informatique.

Ce projet expérimental est une chance de faire connaître les biotechnologies au grand public, de le sensibiliser et de l’impliquer de manière ludique et instructive. Sup’Biotech est très fière d’être associée à ce projet à dimension internationale. D’un point de vue scientifique, l’expérience est très intéressante et représente un défi car il est nécessaire de conserver vivants les prélèvements effectués sur ORLAN et de leur assurer une durée de vie pendant la performance et bien au-delà. Sup’Biotech restera ainsi dépositaire du microbiote de l’artiste, conservé à -80°C pour de futures applications vivantes, entre arts et sciences.

Tangible Striptease (en nanoséquences) met les biotechnologies en perspective de l’art. Les sortir de leur champ classique est une volonté également exprimée par Sup’Biotech depuis sa création : apprendre à ses étudiants à penser différemment, à s’ouvrir et à innover.

Impliquer le public

Un temps d’échange prospectif aura lieu après la performance entre le public, les artistes, Catherine Mary (docteure en virologie, journaliste scientifique au Monde) et Frank Yates (responsable de la recherche à Sup’Biotech). Cette performance inédite étant un work in progress, les artistes espèrent un dialogue vivant avec les spectateurs et les scientifiques présents, dans la perspective de ses développements à venir.

Inscription à la performance et au débat (dans la limite des places disponibles) : http://www.cda95.fr/fr/bains-numeriques/3-tangible-striptease-en-nanosequences



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