Un code génétique commun
La Canopée des Halles à Paris, la Philharmonie, la Fondation Louis Vuitton et le nouveau Parc Disney à Shanghai, toutes ces réalisations, comme bien d’autres, possèdent deux gènes communs : leur contrôle technique est assuré par Bureau Veritas, mais surtout, avec l’aide de la technologie du BIM.
Une vision globale en temps réel
Une nouvelle ère s’est ouverte dans la conception, la construction, l’entretien, voire la démolition des immeubles. Chacune de ces phases est désormais régie par un processus collaboratif rendu possible par le BIM. Concrètement, il s’agit d’une maquette numérique sur laquelle tous les acteurs d’un même chantier interagissent en permanence. Architectes, maîtres d’ouvrage, ingénieurs, bureaux d’étude, entreprises, tous s’informent mutuellement. Les interventions des uns et des autres sont immédiatement visibles sur le plan multidimensionnel. Mieux, ce dernier fait tout de suite apparaître les implications financières, thermiques, énergétiques de toute action effectuée sur l’ensemble du dispositif. L’actualisation est permanente. Elle demeure consultable tout au long du cycle de vie de l’immeuble.
L’objectif annoncé ? Construire plus vite, moins cher et offrir au maître d’ouvrage une modélisation du bâtiment exploitable durant toute la durée de vie de ce dernier.
Une harmonisation nécessaire entre les acteurs
La multiplication de sous-traitants sur un même projet risquerait à terme de soulever un problème de communication si les uns et les autres se mettent à utiliser des logiciels différents de BIM. Cet écueil a justifié l‘apparition d’un nouvel opérateur, le BIM manager. Il est chargé d’apporter l’harmonisation souhaitée entre tous ces langages.
Mais il faut aller plus loin dans la coopération entre les BIM managers et les éditeurs de logiciels (Autodesk, Trimble, Bentley, etc). Bureau Veritas s’inscrit dans cette logique de concertation des différents acteurs du BIM.
Il s’agit maintenant, pour l’entreprise parisienne, créée en 1828, de conserver cette longueur d’avance, au moment où de plus en plus de pays, à l’instar du Royaume-Uni et bientôt de la France, rendent obligatoire le recours au BIM dans la passation de marchés publics.
*modélisation des données du bâtiment