Le 24 mai dernier, Laurent Butaye, Responsable de la Formation et de la Qualité chez General Motors France, a atteint le sommet de l’Everest, plus haut sommet du monde, culminant à 8 848 mètres par la face Nord.
Laurent Butaye, collaborateur General Motors France depuis 15 ans, s’est découvert une passion tardive pour la haute altitude. Tout a commencé avec le Kilimandjaro, en Tanzanie, 5 895 mètres d’altitude, le plus haut sommet d’Afrique en septembre 2012, puis l’Aconcagua en Argentine sur la Cordillère des Andes, 6 962 mètres, le plus haut sommet du continent américain en février 2013. Il a ensuite gravi successivement le Mont Blanc (4 810 mètres) en juillet 2013 puis le Cho-Oyu, sur la chaine de l’Himalaya, 6ème sommet de la planète (8 201 mètres) qu’il a atteint sans aide en oxygène en septembre dernier.
Laurent s’est donc attaqué à son 5ème sommet en moins de 2 ans, et non des moindres puisqu’il s’agit de l’Everest, le toit du monde. Situé à la frontière entre le Tibet et le Népal, on peut le gravir par deux versants, le versant sud, népalais, escaladé pour la première fois en 1953 et le versant nord, tibétain, plus dur, escaladé pour la première fois en 1975. En 60 ans, ce sont seulement 1 500 personnes qui ont atteint le sommet dont 105 français.
Notre Responsable de la Formation et de la Qualité est parti 2 mois en expédition pour atteindre le sommet : 10 jours de transport, puis plus d’un mois d’acclimatation pour habituer le corps à la haute altitude et installer les camps de base nécessaires à l’expédition. Après avoir atteint plusieurs camps d’altitude, le top départ pour l’ascension du sommet est donné du dernier camp (8 300 m) à 23h00 le 23 mai. La fenêtre d’accès au sommet est de quelques jours par an au mois de mai, cette année ce furent les 24 et 25 mai. Après 12h d’ascension extrême et dangereuse, Laurent a enfin atteint le sommet (avant son sherpa !) le 24 mai à 10h30 : « Quand on arrive au sommet, c’est magique ! On a la sensation d’être en avion…sans le cockpit ! » explique-t-il.
Après avoir profité du paysage pendant quelques minutes il est déjà temps de redescendre, « on prend conscience d’être dans la zone de mort à ce moment-là ». La descente est une véritable prise de conscience pour lui : « on se rend compte que c’est de la folie et que c’est incroyablement dangereux ». En effet concentré sur l’effort pour atteindre le sommet à la montée, il confesse que l’on prend conscience du danger à la descente. En 9 heures, Laurent redescend au col nord de l’Everest (7100m).
Le 28 mai, il était déjà de retour à Paris et donnait ses impressions : « Plus qu’un effort physique, c’est un exercice sur soi-même. C’est une épreuve psychologique unique. »
La suite pour lui ? « Reprendre goût à la vie. Après une telle épreuve, on savoure toutes les petites choses de la vie. La vie a beaucoup plus de force. ».
L’Equipe General Motors France n’a qu’un seul mot à dire : « Bravo ! ».
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