Climate Initiative : deuxième appel à projets en faveur de la recherche sur le changement climatique


Dans le cadre de son programme Climate Initiative, la Fondation BNP Paribas en étroite collaboration avec la Délégation à la Responsabilité Sociale et Environnementale de BNP Paribas, lance un nouvel appel à projets pour soutenir la recherche sur le changement climatique.

Doté d’un budget de 3 millions d’euros sur 3 ans, le programme Climate Initiative va permettre de soutenir trois ou quatre projets de recherche scientifique qui permettront de mieux connaître l’impact du changement climatique sur notre environnement, ainsi que sur le tissu social et économique des populations à travers le monde.

Les porteurs de projets potentiels ont la possibilité de remplir un dossier de candidature en ligne entre le 16 septembre 2013 et le 1er novembre 2013 sur http://bit.ly/climate-initiative

A propos de Climate Initiative
Initié il y a trois ans, avec un premier appel à projets, le programme Climate Initiative a fait l’objet d’une forte reconnaissance dans la communauté scientifique, d’une part en raison d’un focus original sur la recherche fondamentale dans le domaine du climat, d’autre part en raison de son ampleur et de la rigueur scientifique du processus de sélection porté par des personnalités externes très reconnues dans leur domaine de recherche.

Un comité scientifique international
Animé par Philippe Gillet, vice-président de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, il rassemble d’éminents chercheurs : Joanna Haigh (Imperial College de Londres), Jean-Pascal Van Ypersele (Institut d’astronomie et de géophysique de l’Université catholique de Louvain), Thomas Stocker (Institut de physique de l’Université de Berne) et Riccardo Valentini (Université de Tuscia, Viterbo).

Les cinq projets déjà soutenus au travers de Climate Initiative

AAA : Accès aux Archives du climat malgré l’Amiante
Météo France et les Archives nationales ont tissé un partenariat original afin de rendre accessible 2 km d’archives d’histoire du climat conservées à Fontainebleau. Ces précieuses données sont numérisées et indexées pour permettre à la communauté scientifique du monde entier d’en bénéficier. Elles devraient permettre de faire avancer la recherche sur le climat et, notamment, de mieux comprendre son impact sur les activités humaines.

Global Carbon Atlas
Le Global Carbon Project est une plateforme qui permet aux scientifiques du monde entier de partager des informations sur les flux carbone et de nourrir la réflexion internationale sur les moyens de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Avec ce nouvel Atlas, l’organisation doit rendre accessible toutes les informations collectées sur ces flux afin de visualiser pour chaque région du monde les émetteurs et les grands réservoirs de gaz à effets de serre.

eFOCE
Chaque jour, les océans absorbent un quart des émissions de Co2. En se dissolvant dans l’eau de mer, ce gaz en modifie la chimie et la rend notamment plus acide. Ce phénomène risque d’avoir d’importantes conséquences sur l’écosystème marin. Pour le vérifier, l’équipe du projet eFOCE du Laboratoire Océanographique de Villefranche réalise une série d’expériences de longue durée en milieu naturel.

Preclide
Grâce à de nombreuses études, on sait que les gaz à effet de serre rejetés par les activités humaines sont les principales causes des variations du climat. On sait également qu’une part de ces variations est liée à des phénomènes naturels comme les oscillations océaniques ou l’activité solaire.
Mais on connaît encore mal le rôle de ces phénomènes naturels et il est donc difficile de prévoir les évolutions du climat… C’est une question à laquelle va tenter de répondre une équipe du Cerfacs avec le projet Préclide.

Subglacior
En étudiant des carottes de glace extraite de l’Antarctique, il est possible de connaître la composition de l’air du passé et donc d’obtenir des données très précieuses sur les variations du climat. Pour permettre de récupérer ces données sur de la glace plus ancienne, l’équipe du Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement met actuellement au point un nouveau type de sonde qui devrait permettre de réduire notamment le temps de forage.


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