Les professionnels de l’éolien en mer et des énergies marines, réunis au sein du Syndicat des énergies renouvelables, proposent 17 mesures, notamment d’ordre législatif et réglementaire, qui permettront d’adapter le cadre administratif aux enjeux d’une stratégie ambitieuse en matière d’éolien en mer et d’énergies marines renouvelables.
Le rapport a été remis le 17 juillet à Philippe Martin, Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, ainsi qu’à Monsieur Frédéric Cuvillier, Ministre délégué en charge de la Mer.
Ces propositions, s’inscrivant notamment dans le cadre du « choc de simplification » appelé de ses vœux par le Président de la République, s’articulent autour de trois axes principaux :
1) Simplifier les procédures d’autorisation des projets
2) Préciser et améliorer les modalités de la participation du public
3) Anticiper et faciliter le raccordement des parcs au réseau
Rappelons que notre pays s’est fixé l’objectif d’installer, à l’horizon 2020, 6 000 MW d’éoliens maritimes et que quatre projets ont déjà été attribués et sont en cours de développement. La feuille de route de l’éolien en mer, publiée par le SER au mois de juin dernier, propose d’aller plus loin en fixant un nouvel objectif de 15 000 MW installés à l’horizon 2030. Concernant les énergies marines renouvelables, le Gouvernement a récemment affiché l’ambition de la France de devenir leader dans ce secteur. Or, la complexité administrative actuelle rallonge considérablement les délais de réalisation des projets industriels en mer et, dans la concurrence internationale déjà engagée, constitue un frein pour la compétitivité des filières françaises du secteur.
« La mise en œuvre de ces mesures pour accélérer le déploiement de l’éolien en mer, mais également de l’hydrolien, et à moyen terme des technologies houlomotrices et ETM (énergie thermique des mers) marquerait une étape importante en donnant à notre pays les moyens de ses ambitions », explique Jean-Louis BAL, Président du SER.
Pour consulter le rapport complet : http://www.enr.fr/docs/2013110022_proposerfinale.pdf
Le Pôle Offshore de la Commission Eolienne du SER et la Commission Energies Marines du SER regroupent plus de 70 sociétés actives sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’éolien en mer et des énergies marines renouvelables, parmi lesquelles :
8.2 France, ALSTOM, APAVE, AREVA Renouvelables, ARTELIA Eau et Environnement, ATLANTIQUE MARITIME SERVICES, Brüel & Kjaer Vibro, BUREAU VERITAS, CG Sales Networks France, CGR LEGAL, CMD ENGRENAGES et REDUCTEURS, CNIM, DCNS, DEUTSCH OFFSHORE / CKB, E.ON, EADS Astrium, ECOLE CENTRALE DE NANTES, EDF, EDF ENERGIES NOUVELLES, EIFFAGE CONSTRUCTION METALLIQUE, ENCKELL Avocats, Energie de la Lune, ENERGYssur, ENERTRAG, EOLFI, EOLIA MER DU NORD, FERRY CAPITAIN, FOURE LAGADEC, GARRIGUES MEDIO AMBIENTE, GDF SUEZ, GIDE LOYRETTE NOUEL, GL GARRAD HASSAN France, HERBERT SMITH LLP, HUGLO LEPAGE & ASSOCIES, HYDROQUEST, IDEA Logistique, IDEOL, IFP Energies Nouvelles, IFREMER, IN VIVO, ISEL, JIFMAR, JMB ENERGIE, KALLIOPE-AVOCATS, LA COMPAGNIE DU VENT, LOUIS DREYFUS ARMATEURS, NASS&WIND SAS, NATURAL POWER, NEOEN, NTN-SNR ROULEMENTS, OUEST NORMANDIE ENERGIES MARINES, Pole Mer PACA, ROXTEC France SAS, SGCIB, SABELLA, SAIPEM, SCHNEIDER ELECTRIC France, SDI, SETEC ENERGY SOLUTIONS, SIEMENS WIND POWER, SKF Slewing Bearings, SOFIVA ENERGIE, SPIE ENERGIES NOUVELLES, STX France Solutions SAS, SYNERGIE, TECHNIP, TRACTEBEL ENGINEERING France, VATTENFALL SAS, Vendée Energie, WATSON, FARLEY & WILLIAMS LLP, WESERWIND, WIND PROSPECT, WPD OFFSHORE FRANCE
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