Une troisième entreprise portée par le programme Windustry France vient d’engager une phase d’audit par des experts éolien. Il s’agit de la société FERRY CAPITAIN, située à Vecqueville en Haute-Marne et qui emploie 450 personnes.
Spécialisée dans la fonderie et l’usinage de grande dimension depuis 1831, la société envisage de se positionner, avec le soutien des experts de Windustry France, comme un acteur majeur de la production de pièces de fonderie pour les châssis de génératrices et de nacelles d’éoliennes.
Le SER et sa commission éolienne, qui regroupe 195 entreprises présentes sur toute la chaîne de valeur de la filière, sont heureux d’annoncer ce nouveau défi, relevé avec le soutien des pouvoirs publics.
D’ici 2015, Windustry France compte conduire cinquante entreprises françaises à diversifier leurs activités dans l’industrie éolienne. En plus de Ferry-Capitain, ce sont vingt PME et ETI, représentant
2 800 emplois, qui bénéficient déjà du programme Windustry France.
La démarche Windustry France consiste à identifier des PME et ETI, à auditer leurs outils industriels en vue de définir des plans d’investissement, puis à les mettre en relation avec leurs futurs clients que sont les donneurs d’offres de la filière éolienne. Windustry France constitue un outil stratégique de réindustrialisation pour des entreprises historiquement actives sur les filières énergétiques, automobiles, ferroviaires, navales ou aéronautiques. Ouverte à toutes les entreprises volontaires, Windustry France participera activement à la réussite des objectifs sur lesquels se sont engagés les professionnels de la filière éolienne regroupés au sein du SER : créer 50 000 emplois d’ici 2020, avec un parc éolien de 25 000 MW.
« La filière éolienne, aujourd’hui en pleine croissance en France et en Europe, constitue un réel potentiel de développement pour les industriels français. La démarche Windustry France, portée par le SER et soutenue par l’Etat, doit permettre aux entreprises de concrétiser leur accès à ces nouveaux marchés, en France comme à l’international, et, de ce fait, créer des emplois et contribuer à équilibrer notre balance commerciale », rappelle Frédéric HENDRICK, Président du pôle industrie de la Commission éolienne du SER.
Pour Jean-Baptiste SEJOURNE, Président de la Commission éolienne du SER « Après les audits de Fixator qui réalisera des ascenseurs d’éoliennes, Fouré-Lagadec qui fabriquera des mâts, et aujourd’hui, Ferry-Capitain, qui construira des châssis de génératrices et de nacelles, le modèle Windustry France continue de porter ses fruits. Cet outil de synergie entre PME, ETI et grands Groupes, aide notre industrie à gagner un temps précieux face à la concurrence mondiale ».
La Commission éolienne du Syndicat des énergies renouvelables rassemble la plupart des acteurs de la filière éolienne. Elle compte 195 entreprises adhérentes, présentes sur toute la chaîne de valeur. Parmi les principaux axes de travail de la Commission, la mise en œuvre des moyens pour que la France développe une filière industrielle, capable de répondre aux objectifs nationaux (un parc éolien de 25 000 mégawatts en 2020) et d’être active sur un marché international qui conserve son dynamisme malgré un contexte économique mondial particulièrement difficile.
Au 1er mars 2013, le Syndicat des énergies renouvelables regroupe 400 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et 80 000 emplois. Elle est l’organisation professionnelle qui regroupe les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants,biogaz, éolien, énergies marines, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique et thermodynamique.