Réuni à Paris ce 26 juin, sous la présidence du Sénateur Roland COURTEAU et de Philippe MARTIN, le Bureau de l’Association Nationale des Elus de la Vigne (ANEV) déplore que trois rapports, dont celui de la Mission Interministérielle de lutte contre les drogues et celui du Haut Conseil du Financement de la Protection Sociale, publiés récemment, ciblent fortement le Vin.
L’un d’eux préconise la suppression de la publicité sur internet et l’interdiction de l’affichage sur la voirie et les lieux publics.
Les trois rapports proposent le relèvement de la fiscalité sur l’alcool, au degré alcool, sans distinction des produits. L’un, des trois, va jusqu’à proposer de taxer les dépenses publicitaires, tandis qu’un autre soutient le durcissement du message sanitaire.
Une fois de plus, déplore Roland COURTEAU, l’amalgame est fait entre le Vin, les alcools durs et l’ensemble des boissons alcooliques.
« Si de telles préconisations étaient suivies d’effet, cela constituerait une remise en cause des politiques de santé publique, jusqu’alors basées sur la lutte contre les comportements abusifs. Elle culpabiliserait tous les consommateurs y compris ceux qui consomment de façon responsable ».
Et le Sénateur audois, d’indiquer, que le plus choquant serait de considérer le Vin comme le produit le plus dangereux, devant l’héroïne, la cocaïne, le tabac et le cannabis…
Relayant les préoccupations du monde viticole, le bureau de l’ANEV, sur proposition de Roland COURTEAU a décidé d’engager des actions de sensibilisation, « rappelant que 30 années de recherches et de travaux scientifiques, ont démontré qu’une consommation modérée et régulière du Vin était bénéfique à la santé ».
Par ailleurs et concomitamment, l’ANEV va alerter les plus hautes autorités de l’Etat, pour appeler leur attention sur cette importante question et les inciter à poursuivre une politique basée sur la responsabilité.