Depuis hier soir, Greenpeace a ouvert ses locaux à Istanbul à un groupe de médecin pour qu’ils puissent prodiguer les premiers soins aux manifestants du mouvement Occupy Gezi. A l’origine, ces médecins, ils sont une dizaine, devaient se rendre dans un hôpital d’urgence mais en arrivant à leur destination l’attitude violente de la police sur place les a empêché d’accéder à leur lieu de travail. C’est à ce moment là que Greenpeace à décidé de les accueillir.
Les violences viennent de cesser à Istanbul où la police s’est retirée des rues. Des milliers de personnes se dirigent en ce moment vers la place Taksim dans une ambiance de célébration.
« Greenpeace défend le droit de manifester pacifiquement partout dans le monde » commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. « Il est inadmissible que des manifestants non-violents se soient fait blesser par la police. Il est encore plus difficile à admettre qu’ils n’aient pas eu accès aux soins nécessaires. Le soutien logistique et philosophique de Greenpeace au mouvement Occupy Gezi est un devoir pour l’association dont la promotion de la paix est une des valeurs pilier. »
Un résumé de l’histoire
Cela a commencé par une simple manifestation pacifique contre la destruction d’un emblématique et historique petit parc de la place Taksim à Istanbul, pour faire place à un nouveau centre commercial. Le mouvement a ensuite pris de l’ampleur en devenant une lutte plus large pour la démocratie turque. Le peuple défend maintenant son droit à protester pacifiquement. La rue pose une question simple au gouvernement : où se situe sa priorité ? Sur les hommes et la nature ? Ou sur le commerce et le profit ?
Greenpeace a rejoint les manifestations pour défendre elle aussi le parc de la place Taksim et en solidarité avec les opposants violentés sans raison.