Metro… Melty… Marmiton des recettes à succès


L’univers de la cuisine, et de la gastronomie est, on le sait, en pleine ébullition. Blogs, supports et émissions se disputent l’univers culinaire avec plus de bonheur… et de goût. Dans cette grande cuisine globale qu’est devenu cet univers, le parcours de Marmiton est à l’évidence une recette à suivre. Marmiton Magazine (Groupe Axel Springer), le magazine du site Marmiton.org, d’abord lancé fin novembre 2010 en version collector pour les 10 ans du site, et vendu depuis à 100.000 exemplaires, est devenu aujourd’hui un trimestriel papier à succès dans un créneau on ne peut plus encombré.

Dans un autre secteur, où l’on disait il y a 10 ans avec l’arrivée de la presse gratuite que les moins de 25 ans allaient abandonner le réflexe papier ou magazine, MeltyNetwork a lancé un partenariat avec le quotidien Metro (Groupe TF1). Issu du site Melty Campus, le magazine « MeltyCampus liked by Metro » a vu le jour le 26 novembre 2012. MeltyCampus liked by Metro est co-réalisé par les rédactions de Melty et de Metro. Son positionnement ? Proposer un autre type d’info aux étudiants, pourtant vus comme les techno geeks soi-disant allergiques à Gutenberg. Le magazine au format pocket de 36 pages a été mis en place à 100.000 exemplaires sur 72 campus étudiants de Paris – Île de France.

Certes, passer du virtuel au papier flatte encore l’égo du pure-player et offre un bel espace aux publicitaires qui peuvent monnayer plus cher cette visibilité. Mais attention, le passage du web à l’écrit est délicat, voire périlleux. Le coût de la distribution, de l’impression, du travail éditorial et artistique pour justifier cette bascule face à un univers où, quel que soit le secteur, les références sont solidement implantées, imposent un investissement conséquent. Beaucoup de sites web ont tenté l’aventure. Peu avec succès. On pense à Backchich. Ou en révisant à la baisse leurs ambitions comme Rue89 ou Mediapart.

Dans le cas de Marmiton ou de MeltyCampus, ces déclinaisons réussies prouvent surtout que sur le web ou dans le print, le travail sur l’image d’un média reste essentiel. C’est la force et l’aura de la marque qui priment sur son support. Si l’attente du lecteur est satisfaite, celle-ci ne fera que renforcer sa fidélisation à un titre, surtout si celui-ci véhicule une image forte. Et sur ce défi d’équilibre des mondes présentés comme antinomiques, voire antagonistes, comme peuvent l’être le web et le print, le travail de RP d’une agence prend aussi tout son sens, elle peut plus efficacement accompagner cette transition vers le bimédia. Elle qui travaille avec tous les médias.


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