Les Français consacrent en moyenne 210 euros par mois pour leurs factures d’énergie, un budget en hausse de 10% par rapport à 2012


Les Français consacrent en moyenne 210 euros par mois pour leurs factures d’énergie, un budget en hausse de 10% par rapport à 2012.
Les Français adoptent des comportements éco-citoyens pour tenter d’enrayer cette hausse.

Sofinscope est le baromètre de Sofinco (marque de CA Consumer Finance) qui s’inscrit au cœur de la consommation et du quotidien des Français. Pour cette nouvelle vague d’enquête, Sofinscope revient sur les dépenses énergétiques* des Français. Plus de 8 Français sur 10 voient le coût de l’énergie augmenter et par rapport à février 2012, les dépenses énergétiques moyennes des Français augmentent de près de 10 %.

210 euros par mois : un budget énergétique moyen en hausse de 10 %
Globalement, plus de huit Français sur dix (83 %) déclarent que les dépenses énergétiques de leur foyer ont augmenté ces dernières années. En moyenne, les Français déclarent dépenser chaque mois 210 euros pour leurs factures d’énergie, soit une augmentation de près de 10 % par rapport à 2012 (192 euros).

Des écarts persistent :
– En fonction de l’âge : les dépenses énergétiques des Français les plus âgés – 60 ans et plus – s’élèvent à 257 euros par mois, contre 189 euros par mois chez les plus jeunes – 18 à 24 ans.
– En fonction de la composition du foyer : les familles nombreuses font état d’un budget de 224 euros pour un foyer de cinq personnes, soit près du double des personnes habitant seules (119 euros).
– En fonction du logement : les Français vivant dans des maisons individuelles déclarent un budget moyen nettement plus important (252 euros) que ceux qui habitent en appartement (127 euros).

Des comportements éco-citoyens pour tenter d’enrayer la hausse des dépenses énergétiques
Une part importante des Français poursuit ses efforts pour limiter sa consommation d’énergie : 99 % d’entre eux déclarent avoir déjà modifié au moins un geste de leur quotidien permettant ainsi de réduire les dépenses énergétiques de leur logement.

La majorité de ces actions semblent devenues habituelles pour la quasi-totalité des Français, et la part des Français qui les ont déjà adoptées évolue peu par rapport à 2012 :
– 93 % des Français ne font tourner leurs appareils ménagers que lorsqu’ils sont pleins (+1 point vs. 2012) ;
– 90 % favorisent les ampoules basse consommation ou préfèrent la douche au bain (+2 points).
– Plus d’un sur deux fait tourner ses appareils ménagers pendant les heures creuses (55 %, -5 points)
A l’inverse, seulement 16 % admettent avoir déjà fait jouer la concurrence entre les différents fournisseurs d’énergie (-1 point).

41 % des Français songent à faire des investissements pour réduire leur facture d’énergie
Quatre Français sur dix ont déjà envisagé de réaliser chez eux des travaux afin de réduire les dépenses énergétiques et sont plus nombreux qu’en 2012 : +4 points. Et c’est tout particulièrement le cas de l’isolation. 19.% pensent à isoler toit et mur (+2 points), 18 % à poser du double vitrage (+1 point) et 17 % songent à isoler leurs combles (stable). Dans le même temps, ils sont près de la moitié, à avoir déjà réalisé ces travaux chez eux (respectivement 44 %, 63 % et 46 %).
Pour autant, ils ont encore du mal à imaginer faire certains travaux : 57 % n’ont, à ce jour, pas encore envisagé de changer leurs appareils de chauffage et 55 % leur chaudière.

Les énergies vertes : un enjeu principalement financier
Suffisamment informée à 67 %, une large majorité de Français (86 %) se déclare aussi favorable à l’idée d’alimenter son logement avec ce type d’énergie. Les motifs qui pousseraient les Français à remplacer leur ancien système par des énergies renouvelables sont avant tout d’ordre financier : près d’un Français sur deux favorable à l’idée d’alimenter son logement en énergies renouvelables cite comme première raison l’impact sur le budget (49 %, +3 points) quand ils sont tout juste un tiers (33 %, -3 points) à mentionner l’impact sur l’environnement.
Le passage à l’acte reste encore difficile : 11 % ont déjà réalisé ce changement chez eux et à peine plus (15 %) y ont déjà réfléchi.
L’investissement financier reste d’ailleurs la principale raison évoquée par plus d’un Français sur deux réfractaires à ce type d’énergie dans son foyer (59 %, +2 points).

* On entend par dépenses énergétiques le montant que vous versez pour les consommations et abonnements de votre logement (électricité, gaz, fioul, bois, etc.)

Tous les résultats du Sofinscope sur : www.sofinscope.fr


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