Sous le titre « Energies renouvelables, industrie et territoires », le colloque annuel du SER s’est tenu le 7 février dernier à la Maison de l’UNESCO à Paris, à un moment où la lutte contre le changement climatique doit être replacée au cœur des politiques publiques.
De nombreuses personnalités avaient répondu à l’invitation du SER : les ministres Delphine BATHO et Cécile DUFLOT, le ministre allemand de l’environnement, Peter ALTMAIER, plusieurs responsables de grands groupes et de PME, de grands élus, les gestionnaires des réseaux et les directeurs d’administrations.
En ouverture, le Président du SER, Jean-Louis BAL a planté le décor de la journée : «Parler de transition énergétique doit se faire en articulant deux idées forces : dessiner dans un premier temps des perspectives de long terme qui constituent le cap d’une politique et proposer ensuite des mesures à mettre en œuvre sans délai, cela veut dire réunir le temps long et le temps court.»
Si le temps long est déterminant pour faire évoluer notre modèle énergétique, le temps court est essentiel pour que notre pays soit en mesure d’être au rendez-vous. Pour être à même de réussir la transition énergétique, il nous faut d’abord respecter nos « engagements Grenelle 2020 » – 23 % d’énergie renouvelable dans notre consommation énergétique –. Pourtant, chaque année qui passe nous éloigne un peu plus de cet objectif.
La première table ronde, animée par Erik ORSENNA, a permis de replacer dans son contexte la question de la transition énergétique en France, en Europe et dans le monde.
Les deux autres tables rondes ont été l’occasion de mettre en lumière le potentiel industriel et les retombées économiques locales qui accompagneront la transition.
A l’occasion de cette journée, Delphine BATHO a remis le 10e trophée des énergies renouvelables à Marcel DENEUX, sénateur de la Somme, qui, depuis des années, met son énergie au service de la préservation de la planète et des énergies renouvelables. Il a notamment été l’auteur d’un rapport parlementaire fondateur sur le changement climatique.
Par ailleurs, RTE et le SER, lors du point presse du colloque du Syndicat des énergies renouvelables, ont présenté leur « Axes de collaboration sur l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau de transport ».
Le Syndicat des énergies renouvelables regroupe plus de 400 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et plus de 80 000 emplois. Elle est l’organisation professionnelle qui rassemble les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, éolien, énergies marines, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique et thermodynamique.