Parce que les entreprises ont un besoin accru d’ingénieurs, l’école Ingésup a choisi de faire de la parité une de ses priorités auprès des étudiantes. Ainsi, depuis plusieurs années, elle met en place un certain nombre d’initiatives afin de sensibiliser plus de jeunes filles aux métiers d’ingénieurs. Une façon pour l’école de lutter contre les préjugés et les discriminations.
32 367 : C’est le nombre de jeunes filles inscrites dans un cursus d’ingénieurs sur un effectif total de 117582 en 2011, soit un taux de féminisation des élèves-ingénieurs de 27,5%, contre 27,4% l’année précédente selon la conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs. Malgré une lente progression de la parité hommes-femmes, les écoles d’ingénieurs restent encore essentiellement masculines. En cause, la méconnaissance des métiers d’ingénieurs et la crainte des discriminations chez les femmes.
« Pourtant, les femmes sont très convoitées dans le secteur de l’informatique et du numérique. Elles sont même considérées comme étant de meilleurs managers », rappelle David Inquel, directeur de l’école. Afin de lutter contre les idées reçues, Ingésup œuvre à la promotion de la diversité au sein de ses effectifs.
Un travail de sensibilisation et d’ouverture
Pour attirer de nouvelles recrues, Ingésup souligne l’attractivité des études et du métier d’ingénieur(e) au travers d’initiatives en mettant l’accent sur leur accessibilité et la parité hommes-femmes.
Ainsi, l’école en partenariat avec les associations « Elles bougent » et « Pascaline », a réalisé un article intitulé « les femmes dans l’informatique » dans sa brochure. L’objectif de ces associations est de sensibiliser le grand public aux questions liées à l’orientation et à l’emploi des jeunes femmes dans le secteur des technologies, traditionnellement perçu comme exclusivement masculin.
Ingésup n’hésite pas non plus à faire témoigner ses étudiantes pour parler de leur expérience au sein de l’établissement dans sa brochure et sur son site web. La vidéo de présentation de l’école est également ciblée afin d’inciter les jeunes femmes à s’orienter vers des cursus d’ingénieurs.
Toujours dans le but de casser les stéréotypes, l’école a mis à la Une ses étudiantes sur les couvertures de sa brochure.
Témoignage : Elsa GRANQVIST – ING 2 SRT à Toulouse :
J’ai eu un Bac S et j’ai poursuivi en préparant le BTS Informatique de Gestion (option réseau) puis j’ai intégré Ingésup en admission parallèle en ING 1 (1ère année du cycle ingénierie). J’ai choisi Ingésup principalement car le diplôme de l’école est inscrit au RNCP au niveau 1 mais aussi pour pouvoir passer des certifications professionnelles dont les frais de passage sont pris en charge par l’école.
Je fais partie du Labo Virtualisation. Je trouve que ce laboratoire représente bien Ingésup car il est né de la demande d’étudiants motivés qui souhaitaient développer leurs connaissances dans le domaine porteur du Cloud. L’école évolue avec nos envies !
Particulièrement active dans la vie de l’école, j’étais trésorière du BDE l’an passé et je me présente en tant que présidente cette année. Je suis fière de représenter la population féminine d’Ingésup.
Nous ne sommes que 6% de filles dans ma classe à Toulouse mais ça se passe super bien. Il y a une super bonne ambiance. Je pense qu’il faut choisir l’informatique par conviction et il ne faut pas hésiter à suivre cette voie captivante. L’informatique me permet d’ailleurs de concilier mes passions.