SUPPRESSION DU BUREAU DES DOUANES DE PORT LA NOUVELLE : Marie-Hélène FABRE et Roland COURTEAU montent au créneau


Marie-Hélène FABRE, députée de l’Aude et Roland COURTEAU, sénateur de l’Aude ont reçu à leur demande, Vendredi 21 Décembre les représentants de l’Intersyndicale (CGT-FO – UNSA- CFDT-Solidaires-SNCD) douanes de PORT LA NOUVELLE. Ceux-ci les ont alertés sur la suppression annoncée par leur direction de 5 postes à PORT LA NOUVELLE (et de 23 postes au total en Languedoc Roussillon). L’Aude perdrait ainsi son dernier bureau de douanes. Cette annonce est d’autant plus surprenante qu’elle s’inscrit dans le cadre de la RGPP avec laquelle le gouvernement semblait avoir rompu. Par ailleurs, une telle décision semble en contradiction flagrante avec la volonté manifestée la semaine dernière par les autorités régionales et nationales d’étendre le périmètre d’activités de Port la Nouvelle.

En effet un débat public vient de s’ouvrir en vue de la réalisation de travaux d’agrandissement de ce port, qui, dans les domaines des céréales, mais aussi des hydrocarbures et du ciment, est le deuxième port de Méditerranée. Or, la suppression du service public des douanes sur le site entrainerait la fin du fonctionnement 24H/24 du trafic portuaire et perturberait considérablement la dynamique d’élargissement pourtant portée par ces diverses autorités.

Au moment où la région s’engage à hauteur de 200 millions d’euros sur ce projet à l’horizon 2015, on peut vraiment s’interroger sur l’opportunité d’un tel arbitrage budgétaire.

En vue de soutenir la protestation unanime face à cette annonce, cette démarche rassemblant tant les organisations syndicales que les autorités consulaires du port et les opérateurs privés, Marie-Hélène FABRE et Roland COURTEAU ont décidé d’intervenir personnellement auprès du 1er Ministre Jean Marc AYRAUD et de Jérôme CAHUZAC, Ministre du Budget, pour les alerter sur les conséquences délétères et beaucoup plus profondes qu’il n’y parait de la suppression du bureau de douanes de la Port la Nouvelle.

De plus les parlementaires demandent à Christian BOURQUIN, Président de la Région de soutenir leur démarche, alors que la collectivité territoriale s’engage dans des aménagements d’un port maritime qui perçoit près de 80 millions de taxe pétrolière par mois.

www.roland-courteau.com


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