Réaction de l’UNICEF France : Les enfants devront être une priorité dans le plan quinquennal du gouvernement
Alors que la conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale vient de se terminer, l’UNICEF France appelle le gouvernement à faire clairement émerger la lutte contre la pauvreté des enfants dans son plan quinquennal présenté en janvier prochain.
L’UNICEF s’est à plusieurs reprises réjoui de l’initiative de conférence nationale et a souligné la qualité des travaux préparatoires auxquels il a activement participé, mais s’inquiète du peu de place accordé dans le discours de clôture du Premier Ministre à la lutte contre les conséquences de la pauvreté sur les enfants.
« La conférence a été très prometteuse, en particulier en ce qui concerne l’enfance, mais le gouvernement doit maintenant transformer l’essai », selon Michèle Barzach, présidente de l’UNICEF France. « Les enfants et les adolescents sont le nouveau visage de la pauvreté. Elle menace leur développement, leur réussite scolaire, leur avenir, elle les prive de leurs droits essentiels et compromet leur avenir et celui du pays tout entier ».
Dans sa contribution (www.unicef.fr/node/18855) élaborée lors des ateliers préparatoires l’UNICEF a plaidé en faveur en faveur d’une politique globale de l’enfance, faisant de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale une priorité ; d’une attention particulière aux enfants les plus marginalisés et stigmatisés ; d’une école plus efficace dans la réduction des disparités ; d’un accès à la prévention et aux soins plus effectifs pour les enfants les plus défavorisés.
Les propositions de l’UNICEF France ont globalement été bien accueillies par les Ministres en charge des questions liées à l’enfance. « Nous attendons maintenant avec beaucoup d’espoir les mesures concrètes qui seront annoncées en janvier prochain. D’ici là, nous poursuivons notre mobilisation et notre travail de fond avec les différents ministères pour que les enfants ne soient pas les grands oubliés de la lutte contre la pauvreté », conclut Michèle Barzach.
