« Je me réjouis que la date d’entrée en vigueur des « emplois d’avenir » ait été avancée au 1er novembre 2012 », a lancé d’emblée, devant le Sénat, Roland COURTEAU, lors de l’examen du projet de loi portant création de ces emplois « en faveur des jeunes de 16 à 25 ans sans emploi ni qualification ».
Le Sénateur Roland COURTEAU a insisté, au cours de la discussion sur l’intérêt de créer 150 000 emplois pour des jeunes « qui souvent, ne sont même plus inscrits à Pôle Emploi, et qui sont sortis des écrans radar de la société ».
«Il faut impérativement mettre ou remettre ces jeunes-là, sur le chemin de l’emploi… C’est, l’une des batailles prioritaires, car le chômage de masse qui frappe en priorité les jeunes est un véritable désastre générationnel ».
Roland COURTEAU a donc annoncé, qu’avec son groupe parlementaire, il voterait en faveur de ce projet de loi qui constitue, avec les futurs contrats de génération, une première étape dans une lutte plus globale contre le chômage.
Répliquant aux sénateurs d’opposition qui reprochaient le coût pour l’Etat de ces emplois (1,5 milliard), Roland COURTEAU a lancé : « Pourquoi parler uniquement de coût, alors qu’une telle dépense constitue un investissement d’avenir pour des jeunes qui n’ont jamais eu encore, de première chance… ».
A noter que « l’emploi d’avenir » pourra être un CDI ou un CDD de 36 mois. Les employeurs potentiels seront, les collectivités locales, associations, économie sociale et solidaire… Dans ces cas, l’aide de l’Etat sera alors de 75 % du SMIC brut.
L’aide sera alors de 1 070 € par mois et le reste à payer par l’employeur s’élèvera à 356 € avec exonération des cotisations patronales.
• Le secteur marchand pourra être éligible au dispositif dès lors qu’il concernera les secteurs d’utilité sociale ou d’environnement. Mais l’aide de l’Etat ne sera que de 35 %.
• Dans tous les cas il y aura obligation de formation.
• Enfin, 18 000 emplois d’avenir professeurs seront ouverts aux étudiants boursiers.