Fessenheim : Greenpeace demande une transparence immédiate et un calendrier précis de fermeture


Suite à l’incident survenu dans la centrale nucléaire de Fesshenheim hier, Greenpeace demande que la plus grande transparence soit faite sur la nature et les circonstances de cet incident.

“Des informations contradictoires nous parviennent de Fessenheim : que s’est-il passé exactement ? Dans quelle partie de la centrale l’incident a-t-il eu lieu ? Il s’agit là de questions cruciales pour la sécurité des employés de la centrale et celle des riverains. EDF et les pouvoirs publics doivent apporter une réponse claire et unique”, déclare Sophia Majnoni d’Intagno, chargée de campagne nucléaire chez Greenpeace.

Un inquiétant précédent

Le 25 avril dernier, la centrale de Fessenheim a déjà été le théâtre d’un incident qui, cette fois-ci c’est officiel, était un incendie. Il s’agissait d’un départ de feu sur l’alternateur du réacteur n°2 de la centrale. Il est important de déterminer aujourd’hui s’il s’agit de la même pièce qu’en avril.

Cet incident pose de nombreuses questions sur la plus vieille centrale nucléaire de France.

“Deux incidents aussi graves en si peu de temps dans une même centrale, cela est plus qu’inquiétant”, poursuit Sophia Majnoni.

Étant donné son âge, Fessenheim était déjà sous haute surveillance et l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a d’ores et déjà établi qu’il fallait effectuer des millions d’euros de travaux pour rendre la centrale sûre. La question fondamentale qui se pose au regard de ces incidents est la suivante : allons-nous continuer à essayer de maintenir en vie une centrale manifestement dangereuse en dépensant des centaines de millions d’euros ou allons-nous enfin nous décider à fermer Fessenheim ?

Greeenpeace demande un blocage des travaux prévus par EDF et un calendrier précis de fermeture.

“C’est au gouvernement de réagir. A dix jours de l’ouverture de la conférence environnementale, sa réaction nous en dira plus sur les réelles intentions énergétiques de l’équipe gouvernementale et de François Hollande”, conclut Sophia Majnoni.

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