« Désormais la France possède son Centre National d’Alerte aux Tsunamis (C.E.N.A.L.T) », a déclaré le Sénateur Roland COURTEAU, à l’issue d’une réunion au Sénat.
En fait, a indiqué le Sénateur qui est notamment l’auteur d’un rapport sur « l’évaluation du risque Tsunami sur les côtes françaises », « le C.E.N.A.L.T est opérationnel depuis le 1er Juillet dernier et couvre la zone s’étendant des Açores (Atlantique Nord est) à la Sicile en Méditerranée ».
Toujours selon le Sénateur qui entend suivre « pas à pas », la mise en œuvre des préconisations qu’il avait faites dans son rapport en décembre 2007, « les stations sismiques et les marégraphes en temps réel sont opérationnels et sont en mesure d’alerter le C.O.G.I.C (Centre Opérationnel Interministériel des Crises) ainsi que la Direction de la Sécurité Civile mais également les points focaux de plus de vingt pays ».
C’est le C.E.A ainsi que le C.N.R.S et le S.H.O.M qui ont été chargés de la réalisation du C.E.N.A.L.T.
Quant à la mise en œuvre de l’alerte descendante (c’est-à-dire vers les populations), c’est à la Direction de la Sécurité Civile qu’incombe cette tâche. Mais le choix des vecteurs d’alerte (sirène ou panneaux à message ou téléphone mobile…) sera réalisé en tenant compte de la vulnérabilité des zones littorales et des risques encourus, a précisé Roland COURTEAU.
« La totalité des zones littorales ne présente pas en effet les mêmes risques, relève le Sénateur, qui rappelle, toutefois, qu’au XXème siècle, quelques quatre vingt dix Tsunamis ont bien eu lieu sur l’ensemble de la Méditerranée (orientale et occidentale) ».
Les financements en investissement et en fonctionnement sont assurés jusqu’en 2013 par les Ministères de l’Intérieur et de l’Ecologie.
A noter que la Turquie vient également, de se doter d’un centre d’alerte aux Tsunamis.