Eolien offshore : l’état pose les fondations d’une filière industrielle


Le gouvernement vient d’annoncer les résultats de l’appel d’offres offshore, lancé en juillet 2011. Cet appel d’offres représentait une puissance maximale de 3 000 MW répartie sur cinq sites. Quatre ont été retenus, Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Brieuc et Saint-Nazaire, pour une puissance totale de 1 928 MW.

Deux sociétés vont porter ces projets : Eolien Maritime France (EMF) qui regroupe EDF EN et Dong Energy Power, et installera sur ses trois parcs de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Nazaire, des éoliennes d’Alstom ; Ailes Marines, qui réunit Iberdrola et Eoles-Res, et dont les éoliennes du parc de Saint-Brieuc seront fournies par AREVA, qui travaillera, notamment, en partenariat avec Technip et STX

Au même titre que les collectivités locales qui vont accueillir les 10 000 emplois directs nouveaux générés par cet appel d’offres, le Syndicat des énergies renouvelables se félicite de ce résultat et espère que le calendrier annoncé ce matin par Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie Numérique, sera tenu : un nouvel appel d’offres durant le second semestre 2012, avec déjà deux zones connues, celles du Tréport et de Noirmoutier.

Le SER rappelle que les objectifs inscrits dans le Plan d’action national* s’élèvent à 19 000 MW pour l’éolien terrestre et à 6 000 MW pour l’offshore.

Avec 7 000 MW terrestres installés, l’éolien terrestre représente déjà 2,5 % de notre consommation électrique et 10 000 emplois. L’énergie éolienne représentera 10 % de notre consommation électrique en 2020 et la filière emploiera 60 000 personnes. Cette production d’énergies contribue très efficacement à l’indépendance énergétique de pays et, donc, à sa sécurité d’approvisionnement, ainsi qu’à sa réindustrialisation.

« Avec l’éolien terrestre, l’éolien en mer constitue un enjeu industriel de premier plan. La réalisation de ces quatre premiers parcs offshore va permettre de créer plusieurs milliers d’emplois sur toute la chaîne de valeur et donner à notre pays les moyens de se positionner, dès aujourd’hui, à l’export », rappellent Jean-Louis BAL et Nicolas WOLFF.

*Pris en application de l’article 4 de la directive 2009/28/CE de l’Union européenne

Le Syndicat des énergies renouvelables regroupe plus de 500 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et plus de 11 000 emplois. Elle est l’organisation professionnelle qui regroupe les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, éolien (FEE), énergies marines, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique et thermodynamique.

France Energie Eolienne compte plus de 230 adhérents. L’éolien représente un chiffre d’affaire de plus de 2 milliards d’euros et plus de 11 000 emplois en France. Pour mieux connaître la filière éolienne française, consultez le site internet : http://fee.asso.fr

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