Trois conseils pour réussir une démarche RSE dans les PME


1) D’abord former/sensibiliser en interne
Il faut « toucher » le plus de collaborateurs possibles. Une formation de un ou deux jours pour l’équipe d’encadrement ; et des sensibilisations de 1h30 pour tous les salariés, idéalement. Tout cela avec des exemples concrets issus du métier…
Le but : montrer que ce n’est pas un gadget, que l’on peut être fier d’une entreprise qui travaille sainement avec ses fournisseurs, qui respecte ses clients, qui veut progresser dans le domaine de l’environnement, qui embauche des jeunes et se soucie de la pénibilité, etc. etc. Montrer aussi que ce n’est pas du travail supplémentaire, de la difficulté qui vient s’ajouter…

2) Ensuite s’appuyer sur les bonnes pratiques existantes
Toute entreprise a des bonnes pratiques (environnementales et sociétales)… Vous formez vos salariés ? Vous vous souciez de l’ergonomie des postes de travail, de la sécurité ? Vous recrutez et formez des jeunes ? Vous avez déjà mise en place des mesures qui atténuent les risques de pollution, qui améliorent la gestion des déchets ? Vous agissez pour assurer une qualité de prestation définie auprès de vos clients ? Et vous communiquez avec vos salariés ?… Parfait ! Il y a déjà de quoi structurer, mettre en forme, valoriser ces pratiques.
La première étape d’une démarche RSE consiste à s’évaluer sur chacune des questions centrales (la Gouvernance, les Droits de l’Individu, les Relations et Conditions de Travail, l’Environnement, les Relations Clients, les Relations Fournisseurs, les liens avec son Territoire). KIVA utilise un outil spécifique d’auto-évaluation, pour mesurer concrètement la performance de l’entreprise.
Le but n’est pas d’imaginer dès le départ de nouvelles pratiques à mettre en oeuvre : il est d’utiliser la grille d’analyse universelle de l’ISO 26000, pour se situer, se mesurer, identifier points faibles et points forts.
De même, le travail sur les Parties Prenantes doit être simple : il s’agit bien sûr de les identifier, et peut-être d’engager un dialogue avec une structure importante que vous négligez. Mais le développement de nouveaux dialogues se fera sur la durée, en douceur : votre temps disponible est limité.
La communication RSE (le premier rapport RSE) se fera sur ces bases ; vous décrirez ce que vous avez fait : formation, analyse de vos impacts, identification de vos bonnes pratiques, identification des points forts/faibles, connaissance de vos parties Prenantes. Vous pourrez déjà vous déclarer en toute intégrité engagé dans une démarche RSE ISO 26000.
Nul n’exige d’ajouter de nouvelles procédures, ou de complexifier l’existant… Vous avez déjà de bonnes pratiques ; bien sûr, vous pouvez et vous souhaitez progresser… Mais mettez d’abord en valeur l’existant, même s’il est sommaire, diffusez en interne les principes de la RSE, intégrez ces principes dans vos nouvelles décisions. L’amélioration de vos pratiques se fera alors progressivement, sur la durée.

3) Enfin, donner du sens au travail…
L’Humain est la clé de voûte de toute politique de Responsabilité Sociétale : les salariés ne sont pas interchangeables, et ils constituent la richesse de l’entreprise. Vous devez intégrer dans vos décisions et comportements le souci de « professionnaliser » et « faire grandir » vos collaborateurs, bref leur donner un « métier » entre les mains…. Vous le savez déjà. Et la grille d’analyse de la RSE, avec l’appropriation des principes du Développement Durable, sera une incitation pour aller dans ce sens.

Pour en savoir plus : www.rse-conseil-formation.com
Marc Aristegui, consultant formateur RSE ISO 26000

Facebooktwitterlinkedin

Catégories :

Catégories