Le diabète, autrefois considéré comme une maladie rare en Afrique subsaharienne, augmente rapidement en raison d’une urbanisation galopante, du vieillissement de la population et de nombreux autres facteurs. On estime que le diabète touchera plus de 13 millions d’habitants en Afrique subsaharienne en 2012 et que 350 000 d’entre eux mourront des maladies qui lui sont associées, mais qu’à peine 15 % des cas ont été diagnostiqués. D’ici 2030, l’Afrique subsaharienne devrait recenser 24 millions d’adultes atteints de diabète.
Les traitements, l’insuline et le matériel font souvent cruellement défaut. Et dans les pays qui en disposent, leur prix se révèle généralement inabordable car l’accès à la médecine subventionnée en Afrique est souvent limité ou inexistant.
Si l’insuline est exposée à des températures extrêmes, elle est rapidement endommagée et perd son efficacité. La température parfaite pour le stockage de l’insuline est entre 2°C et 8°C et entamée, elle peut se conserver pendant jusqu’à trois semaines à une température ne dépassant pas 25°C.
Des pays qui fonctionnent au ralenti
Dans une grande majorité des pays subsahariens, moins de 20% de la population rurale à accès à de l’électricité (par exemple 16.1% au Kenya, 18.8% en Zambie). Ceci paralyse souvent la vie des habitants. Faute de méthode de réfrigération, il est coutume pour la population rurale en Afrique d’enterrer leur insuline pour essayer de la garder à une température constante. Cette méthode de conservation est plus qu’aléatoire et peut rapidement endommager l’insuline.
Dans une étude publiée en 20091, sur 131 patients diabétiques de Type 1 (insulino-dépendants), 59% de ces patients étaient hyper glycémiques, montrant un mauvais contrôle du diabète. De ces patients, 56% maintenaient leur insuline à température ambiante. La mauvaise température de stockage de l’insuline est une des principales raisons pour la mauvaise gestion du diabète en Afrique.
Pour cette raison, MedActiv, une société créée par des diabétiques en France, a développé les trousses EasyBag, qui gardent l’insuline fraîche sans électricité en utilisant des cristaux de gel qui rafraîchissent l’insuline lorsqu’ils sont mis en contact avec de l’eau. Cette nouvelle technologie est idéale pour des pays ou l’électricité n’est pas accessible aux diabétiques.
Pour activer les trousses EasyBag il suffit de les immerger dans de l’eau pendant 40 secondes. Les cristaux dans les panneaux du EasyBag se transforment en gel qui reste frais pendant cinq à sept jours en s’appuyant sur un processus d’évaporation qui gardera l’insuline à une température entre 16 et 25°C (jusqu’à une température ambiante de 42°C).
Pour « recharger » le EasyBag, il suffit de l’immerger à nouveau dans de l’eau pendant 40 secondes.
Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans les 34 pays africains les plus pauvres, les dépenses, par personne, liées au diabète sont deux fois supérieures au salaire moyen. Selon des estimations, 6% de la mortalité totale en Afrique subsaharienne en 2010 a probablement été causée par le diabète.
Les systèmes de soins en Afrique subsaharienne se focalisent plutôt sur la gestion des infections aiguës et ont des difficultés à offrir la surveillance et le traitement de longue durée dont ont besoin les patients atteints de diabète. Disposer d’insuline, de seringues et de matériel d’analyse est vital, mais cela ne suffit pas. Il faut y adjoindre un système de santé doté d’un personnel formé et des structures adéquates. Les systèmes de santé en Afrique sub-saharienne souffrent d’un grave manque de structures de santé de proximité. Les patients doivent parcourir souvent de très longues distances, pour un coût de transport prohibitif, afin de se faire dépister et se faire soigner.
La solution du EasyBag de MedActiv aidera ces patients à avoir une meilleure gestion de leur diabète, car elle leur permettra de conserver leur insuline à la bonne température. Ce produit s’inscrit dans la politique de MedActiv, qui est de créer des produits qui donnent aux patients une chose qui leur est souvent déniée : la possibilité de prendre responsabilité pour leur santé.
A propos de MedActiv : MedActiv développe des solutions de transport pour les médicaments fragiles. En France, quelques 1,2 millions de personnes sont atteintes de maladies qui les rendent prisonniers de leurs médicaments. MedActiv est devenu leur partenaire avec des solutions qui leur permettent de voyager n’importe où tout en sachant que leur médicament fragile est conservé à la bonne température.
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1 Effect of temperature on the potency and pharmacological action of insulin, Indian J Med Res 130, August 2009, pp 166-169