Norme IFRS 8 – La SFAF met en évidence les limites de la comparabilité des informations


Des différences entre les normes = une perte de comparabilité des informations

Cette étude vise à analyser la qualité de l’information sectorielle fournie par les sociétés cotées au regard de la norme IFRS 8 relative aux secteurs opérationnels. Cette norme, introduite au 1er janvier 2009, a été adoptée dans un souci de convergence avec les normes américaines (SFAS 131). Elle remplace la norme IAS14.

Lors de la concertation organisée par le normalisateur comptable, les représentants des analystes ont souligné des différences entre ces deux normes. Les commentaires et les remarques des analystes européens ont notamment porté sur les risques de perte de comparabilité des informations. Dans ce contexte, les instances européennes ont recommandé l’adoption de cette norme, tout en requérant la tenue d’une étude d’impact après application.
Peut-on donner un exemple concret pour illustrer cette problématique de comparabilité ?

La SFAF accorde une importance majeure à la qualité de l’information financière publiée par les sociétés cotées. C’est pourquoi l’association, représentée par sa commission comptabilité et analyse financière, a participé activement aux débats de Place qui précédaient l’introduction de la norme IFRS 8 sur l’information sectorielle.

Points clés de l’étude : vers un risque de dégradation de la qualité de l’information financière

1. L’application de la norme IFRS 8 permet une grande flexibilité dans la présentation de l’information financière,
2. Cette flexibilité se traduit par une profusion d’indicateurs spécifiques,
3. Certaines sociétés font une utilisation importante des options offertes par la norme IFRS 8,
4. Le poids du « non-alloué », significatif pour certains émetteurs, dégrade alors la qualité de l’information financière,
5. L’information fournie est en générale cohérente entre les différents documents qui diffusent l’information sectorielle (annexes, rapport de gestion, présentation).

Conclusion : une nécessité d’améliorer la pratique opérationnelle -> pensez-vous qu’il soit possible de reformuler avec des éléments plus concrets/ précis ?

Dans ce contexte, la SFAF juge nécessaire une amélioration de la pratique opérationnelle sur le sujet de l’information sectorielle. Pouvez-vous svp détailler cette partie = quelles sont vos préconisations ? Quelle va être la suite de cette étude ? Pouvez-vous ouvrir sur des sujets similaires ? etc.

Porte-parole sur le sujet :

BRUNO BEAUVOIS, SECRETAIRE GENERAL CHARGE DES RELATIONS INSTITUTIONNELLES

Membre permanent de la SFAF depuis 2003. Il rejoint la SFAF en qualité de directeur des relations Emetteurs et rédacteur en chef de la Revue Analyse financière, avant de devenir secrétaire général.
Domaines d’expertise : Réglementation en lien avec les autorités de Place/ Analyse et évaluation financière de marché et de capital investissement/ Normes internationales IFRS.

Save the date – la SFAF fêtera ses 50 ans le jeudi 19 janvier 2012

A propos de la Confédération générale des Scop

La CG Scop est le porte-parole des Scop auprès des pouvoirs publics et des acteurs politiques, économiques et sociaux, en France comme au niveau européen. Elle coordonne et anime le réseau des Scop : Unions régionales, Fédérations professionnelles, organismes techniques d’appui ou de gestion. La CG Scop est pilotée par des membres élus issus des coopératives adhérentes.

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