Etude TNS Sofres, Mediaprism pour l’émission CQFD d’I-Télé : Eva Joly – Drame de Chambon-sur-Lignon


Deux sujets, cette semaine :

Eva Joly à 40% des personnes interrogées jugent qu’Eva Joly ne doit pas maintenir sa candidature

La récidive à Pour 75% des Français, le drame de Chambon-sur-Lignon serait plutôt dû à un dysfonctionnement des dispositifs actuels de lutte contre la récidive, et non à la fatalité (22%)

Sondage réalisé pour CQFD, le nouveau rendez-vous politique d’i-TELE diffusé le samedi à 10H15

Le drame de Chambon-sur-Lignon d’abord attribué à un manque de moyens

Après le viol et le meurtre d’une collégienne au Chambon-sur-Lignon, une très large majorité des personnes interrogées refuse d’attribuer ce drame à la fatalité. En effet, pour 3 sondés sur 4 (75%), ce drame serait plutôt dû à un dysfonctionnement des dispositifs actuels de lutte contre la récidive, contre 22% pour qui il serait plutôt dû à la fatalité, [car] il existera toujours des cas de récidive comme celui-ci. Ces premiers, qui semblent donc considérer que le drame aurait pu être évité, attribuent très majoritairement le dysfonctionnement qu’ils perçoivent à une carence de moyens plutôt qu’une inadaptation de l’arsenal législatif : 69% estiment que ce sont plutôt les moyens d’appliquer les lois qui sont insuffisants, contre 29% pour qui ce sont plutôt les lois qui sont insuffisantes.

Tout se passe donc comme si malgré sa charge émotionnelle, cet évènement n’avait pas amené l’opinion à souhaiter une remise en cause fondamentale de « l’esprit des lois » sur la récidive, mais questionne plutôt leur application. A ce titre et à propos des débats qui ont suivi, si 40% des personnes interrogées trouvent cela normal de débattre et de discuter des solutions politiques à trouver après un tel drame, une majorité (54%) trouvent cela choquant et jugent à l’inverse que ce sont des tentatives de récupération politique d’un fait tragique.

Dissensions chez EELV : une opinion partagée entre consternation, déception et amusement

L’autre événement de la semaine, à savoir les hésitations qui traversent la campagne Europe Ecologie Les Verts, laisse un goût amer dans l’opinion. 29% des sondés se déclarent consternés par rapport à ce qui se passe en ce moment chez EELV, 21% déçus. Pour autant tous ne regardent pas ces atermoiements sous le même prisme : un quart des sondés (25%) s’en disent amusés, et un cinquième (18%) y sont indifférents (15% n’expriment pas d’opinion).

A ce stade, et en ce qui concerne EELV pour le moins, il semble que l’opinion qui prédomine soit que le candidat doive suivre la ligne de son parti. Ainsi Eva Joly est pour une majorité relative des sondés (46%) tenue d’assumer l’accord qui lie EELV et le PS en tant que candidate EELV, quand à peine un quart (23%) qui expriment l’inverse. Notons qu’un petit tiers des répondants (31%) ne s’expriment pas à ce sujet.

D’une certaine manière, l’opinion se garde bien, pour autant, de donner des leçons à Eva Joly sur sa relation avec le PS : 37% jugent qu’elle va trop loin dans les critiques qu’elle adresse au PS, contre 37% qui estiment qu’elle est dans son rôle – là encore un quart des répondants (26%) n’expriment pas d’opinion sur le sujet.

Une candidature Joly remise en cause

Pressée de donner des gages quant à la pérennité de sa candidature, Eva Joly a affirmé cette semaine sa volonté d’aller jusqu’au bout de la campagne pour l’élection présidentielle. Pour autant l’opinion ne se montre pas totalement convaincue à ce sujet : si la moitié des sondés (48%) estime aujourd’hui qu’Eva Joly va effectivement maintenir sa candidature jusqu’à l’élection présidentielle, un quart (26%) expriment l’avis inverse, et un dernier quart (26%) ne formulent pas d’opinion.

Mais alors que la cohérence de la posture d’EELV – à savoir mener une campagne indépendante alors qu’un accord programmatique a été signé avec un autre parti – est de plus en plus remise en cause, l’opinion est très partagée quant au bien-fondé de la candidature Joly : 29% estiment qu’elle doit maintenir sa candidature jusqu’à l’élection présidentielle, contre 40% qui jugent qu’elle ne doit pas la maintenir et 31% qui ne s’expriment pas.

Le principe même d’une candidature EELV semble légèrement ébranlé dans l’opinion : certes la moitié (48%) des sondés souhaiteraient qu’il y ait un autre candidat à la place d’Eva Joly si elle n’était pas candidate d’EELV à l’élection présidentielle, mais 29% préfèreraient qu’il n’y ait pas de candidat EELV à l’élection le cas échéant (23% n’expriment pas d’opinion).

En cas de candidature alternative, un favori se dégage, dont on a pu mesurer la popularité par le passé mais qui n’a pas eu la faveur des militants électeurs : Nicolas Hulot obtient les faveurs de 16% des sondés, suivi de Daniel Cohn-Bendit (9%), Cécile Duflot (9%) et Noël Mamère (8%).

A propos de CQFD

A l’occasion de la campagne présidentielle, i-TELE crée CQFD (Ce qu’il fallait décrypter), une émission politique présentée par Olivier Galzi qui réunit 4 personnalités de la communication et des médias. Le principe de cette émission repose sur un ou deux thèmes de l’actualité de la semaine passée et sur lesquels les Français ont pu donner leur avis à travers une enquête menée par TNS Sofres et Mediaprism.

A propos de l’étude

Enquête réalisée online du 24 au 25 novembre auprès d’un échantillon de 620 Français âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée sur les critères suivants : sexe, âge, profession de l’interviewé, région, préférence partisane.

A propos d’i-TELE

i>TELE est la chaine d’information en continu, 24h/24, 7j/7 du groupe CANAL+. Accessible à tous sur le canal 16 de la TNT, sur le cable, le satellite, l’ADSL, et internet en replay sur www.itele.fr,

Tous les jours au plus près de l’info grâce à la réactivité de ses équipes sur le terrain, i>TELE délivre une information rigoureuse enrichie par de l’analyse et du décryptage et des reportages en immersion.

A propos de Mediaprism

Mediaprism, filiale du Groupe Mediapost, est le 1er groupe de communication intégré au service des marques et des associations. La force de Mediaprism s’articule autour de deux savoir-faire : la maitrise de la connaissance client et le conseil stratégique et créatif. Cette offre globale de communication basée sur la connaissance client est nourrie par une base de plus de 36 millions de consommateurs français dont 20 millions d’internautes, est déclinable en marketing relationnel, opérationnel, interactif, publicité commerciale, relations medias, études, enquêtes d’opinion,… dans des secteurs aussi différents que le Caritatif, le Corporate, la Distribution ou la Banque-Assurance.

En particulier, le pôle Enquêtes et Opinion de Mediaprism gère des enquêtes de toute nature et dans tous les secteurs. Ces enquêtes sont aujourd’hui un élément central de la connaissance clients et d’analyse de l’évolution des Français dans leur vie de consommateurs mais aussi de citoyens, salariés…

Mediaprism (20 millions d’euros de CA en 2010) est présent en France, en Belgique, en Espagne et au Royaume-Uni

A propos de TNS Sofres

Leader français et référence des études marketing et d’opinion, TNS Sofres est une société du groupe TNS, l’un des leaders mondiaux du marché et n°1 des études ad hoc. Nous proposons une gamme de prestations d’études, ad hoc ou collective, autour de 5 spécialités compréhension des marchés et des consommateurs, innovation, gestion de la marque communication et gestion de la relation client. L’ensemble de ces prestations est réalisé dans 11 secteurs composés d’experts dédiés à certains marchés ou clients. TNS est présent dans 80 pays dans le cadre d’un réseau intégré, et est membre des groupes Kantar et WPP.

Grâce à notre compte Twitter @TNS_Sofres, suivez toute notre actualité en temps réel.

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