Benoist APPARU, secrétaire d’État au Logement, souhaite donner aux classes moyennes, et surtout aux ménages les plus modestes, la possibilité de se porter acquéreur de leur logement. Il envisage de substituer à la déduction des intérêts d’emprunts, sous forme de crédit d’impôt, le versement d’une aide de l’État au moment de l’acquisition.
Gilles CARREZ, rapporteur UMP de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, souhaite que cette aide forfaitaire soit prise en compte par les banques dès le plan de financement et constitutive de l’apport personnel de l’emprunteur.
Cela ne ressemble-t-il pas au doublement du Prêt à Taux Zéro préconisé par la Fédération Nationale de l’Immobilier pour le logement ancien ? Si oui, alors les revendications faites par la FNAIM depuis la déclaration de la crise financière, rappelées à la presse le 7 juillet 2009 et portées depuis dans son livre blanc, trouvent enfin un écho !
Dans ce contexte, la FNAIM et ses 12 000 entreprises soutiennent et encouragent Benoist Apparu à réformer le crédit d’impôt en faveur d’une mesure équitable qui redonnerait confiance aux ménages et qui soutiendrait l’accession à la propriété dans l’ancien.
Elle reste toutefois vigilante sur les conséquences que la « remise à plat » de l’ensemble des dispositifs d’aides existants pourrait avoir. Il ne faudrait pas, en effet, que le marché de l’ancien soit, comme par le passé, le parent pauvre d’une nouvelle réforme.
De plus, et pour ne pas favoriser l’attentisme des ménages, la FNAIM en appelle aux pouvoirs publics pour fixer les contours de la réforme dans les plus brefs délais. Si les baisses de prix acquises depuis 2008 et les conditions d’emprunts actuelles sont favorables au marché, toutes les modalités seraient alors remplies pour satisfaire l’ambition du Gouvernement.