Création artisanale de stylos de luxe


Jean-Louis Yaïch possède cette énergie indomptable des grands gourmets de la vie. Imprimeur à Toulouse pour des mouvements alternatifs dans les années 70, éditeur pour la jeunesse à Paris (éditions Léon Faure), directeur de collection chez Gallimard, découvreur de talents, écrivain lui-même (une vingtaine d’ouvrages), explorateur des âmes (psychothérapeute et sexologue), libraire spécialisé dans les livres rares… Il est un de ceux qui ont laissé leur trace dans monde de la pensée, des livres et de l’écriture. Alors quand à 60 ans il décide de jeter l’encre, il le fait là encore avec brio et crée une gamme de stylos à partir de matériaux rares, dont l’ivoire de mammouth. A l’heure de l’hégémonie du clavier et de l’écran, cet éternel jeune homme au cœur révolté parie sur l’encre et le papier. Son travail d’orfèvre est couronné par des premières ventes prometteuses.

L’imagination au pouvoir
Jean-Louis Yaïch a développé un savoir-faire de précision dans la restauration de livres anciens et c’est cette même minutie qu’il déploie aujourd’hui dans la fabrication de sa gamme de stylos et d’accessoires. Il a su, dans ses créations, trouver un style plutôt rare dans l’univers du luxe. Certains articles sont par exemple marquetés avec des motifs représentant le symbole de la paix, le ruban rouge, une tête de mort, des guillochis dans l’esprit gothique.

Son art s’exerce dans 4 directions :

– La marqueterie à partir de matériaux contrastés (ivoire de mammouth et ébène, buis teinté et ébène, palissandre et noyer). Jean-Louis aime « la recherche de la frontière, des limites, un jeu avec les extrêmes », qui le « fascine ».
– Un guillochage (entrecroisement de lignes droites ou courbes) sur de l’ébène et de l’ivoire.
– Un travail sur le matériau brut, sans ornementation, comme le galuchat* de raie, la nacre, la fibre de carbone et bien sûr l’ivoire de mammouth.
– Un assemblage de matériaux fixés pêle-mêle dans la résine, formant des mini-sculptures abstraites.

* Le galuchat (du nom de l’artisan qui a inventé le procédé en 1755) est une peau tannée de raie, de requin, d’ange de mer ou de roussette, utilisé en ébénisterie, gainerie et plus récemment en maroquinerie. Cette peau de poisson est constituée de grains plus ou moins gros de dentine recouverte d’émail. Exactement comme les défenses d’éléphant.

Site internet : www.stylos-creation.com

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