Le 31 octobre prochain, la planète comptera officiellement 7 milliards d’êtres humains. Le précédent cap, celui des 6 milliards, avait été franchi en 1999, il y a seulement 12 ans.
Par ailleurs, l’ONU vient de revoir à la hausse ses projections : nous devrions désormais, selon l’hypothèse moyenne, être 9,3 milliards en 2050 pour ensuite dépasser les 10 milliards en 2100.
Alors que le capital d’énergies fossiles (que la planète avait mis des dizaines de millions d’années à constituer) a été dilapidé en à peine plus d’un siècle et que nous vivons déjà à crédit sur le dos des générations futures et alors que nous avons initié la sixième extinction de la biodiversité, que l’eau potable va manquer et que nous peinons à nourrir la population actuelle, une double question se pose : la poursuite de l’explosion démographique est-elle une bonne nouvelle et si non, constitue-t-elle une fatalité ?
Il convient certainement d’y répondre par la négative. En effet, l’éducation des jeunes filles des pays pauvres (très en retard sur celle des garçons), la généralisation de la planification familiale, comprenant le libre accès à la contraception, et enfin la diffusion de messages culturellement adaptés incitant à la modération de la procréation, toutes ces mesures pourraient permettre d’inverser la tendance.
Pour alerter ses concitoyens sur la gravité de la situation, mais aussi pour porter un message d’espoir, l’association Démographie Responsable (1) vient de démarrer une campagne de sensibilisation dont un des temps forts, après le lancement d’une pétition (2) en septembre, sera un rassemblement le dimanche 30 octobre 2011 à Paris (quatrième arrondissement), place Igor Stravinsky (près du Centre Pompidou), de 10 heures à 17 heures.
(1)www.demographie-responsable.org
(2) http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/milliards-etres-humains-aujourd-hui-combien-demain-nbsp-341.html