Orange Silicon Valley, le centre de développement d’Orange à San Francisco, publie un rapport sur les orientations de la recherche technologique dans la Silicon Valley, intitulé « What’s Left to Know ? »


Alors que de plus en plus de grandes entreprises implantent leur centre de recherche ou de développement dans la Silicon Valley, une récente étude réalisée par Orange soulève des interrogations quant aux orientations actuelles suivies par la recherche technologique internet dans cette région. Ce rapport révèle en effet de nouvelles évolutions dans les comportements, les méthodes de travail et les motivations individuelles dues à la croissance d’internet, à l’apparition de nouveaux acteurs du web et à l‘invention de nouveaux produits. Ces nouvelles tendances ont un réel impact sur la recherche en technologies de l’information et d’internet et ses mutations.

Cette étude s’appuie sur de nombreux entretiens approfondis menés au cours des derniers mois par Lee Gomes, journaliste spécialisé dans la Silicon Valley, pour Orange, avec des représentants de leaders industriels et d’universités comme Google, Facebook, Microsoft, UC Berkeley, Stanford… Orange met aujourd’hui les conclusions de cette enquête à disposition du public dans le but d’instaurer un dialogue ouvert sur l’évolution de l’écosystème.

Étant donné l’envergure, les débits et la nature des gigantesques et chaotiques flux de données en temps réel, les entreprises de l’internet doivent en permanence faire face à de nouveaux enjeux technologiques. Ces flux de données nécessitent en effet de nouvelles solutions et approches qui, pour beaucoup, restent encore à inventer aujourd’hui. La croissance des données sur internet est par ailleurs amplifiée par le développement des applications mobiles, sociales et de TV connectées. C’est pourquoi une recherche axée sur ces données numériques massives, générées notamment par des plateformes comme Facebook et Twitter, et que l’on appelle les « Big Data », a émergé dans les entreprises du web principalement. Ce nouveau type de recherche leur a ainsi donné une longueur d’avance sur les institutions universitaires, à qui ces énormes flux de données et les méga-infrastructures de calcul comme les datacenters géants du web manquent encore.

Elie Girard, Directeur Exécutif Stratégie et Développement d‘Orange, explique : « Chacun dans notre écosystème recherche « ce qui viendra après ». Dans l’ère du « Big data », une partie importante de la réponse se trouve dans le Nuage (le ‘Cloud’), notamment au sein de l’écosystème de start-ups créé autour des géants du web. »

Face à l’augmentation de la pression concurrentielle exercée par les acteurs non-traditionnels du secteur des technologies de l’information et de l’internet, le rythme mesuré de la recherche universitaire pourrait s’avérer plutôt réactif.

« What’s Left to Know » examine enfin la capacité des universités à séduire et à retenir les chercheurs de l’enseignement supérieur face aux postes attractifs proposés par les start-ups et les géants du web. Ces géants du web fournissent des champs de données très riches et des capacités de traitement informatique gigantesques aux nouveaux spécialistes du traitement des données, qui résisteront difficilement à ces atouts. De plus, la demande des entreprises en nouveaux spécialistes du traitement des données semble augmenter substantiellement, parallèlement au besoin croissant de nouveaux produits et algorithmes dans des domaines comme le « data mining ».

Ce déplacement de la recherche technologique internet vers les géants du web et vers des start-ups agiles et spécialisées est le signe d’une transition qui pourrait bien changer la nature même et l’évolution des technologies de l’information et de l’industrie telles que nous les connaissons. Il apparaît qu’il sera de plus en plus important pour les entreprises traditionnelles de prendre ces changements en compte car cette transition pourrait bien changer la nature-même et l’évolution des technologies de l’information ainsi que le paysage actuel du secteur des technologies de l’information.

contact presse
Héloïse Rothenbühler, 01 44 44 93 93 – heloise.rothenbuhler@orange.com

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