Sarkozy plombé par la rigueur économique, Hollande en tête auprès des français
SARKOZY PLOMBÉ PAR LA RIGUEUR ÉCONOMIQUE
Après deux hausses consécutives en mai (+ 5) et juin (+ 2), la cote de confiance de Nicolas Sarkozy repart à la baisse. Elle perd deux points, à 32% de Français satisfaits de son action. Malgré la posture plus en retrait adoptée par le chef de l’Etat, la libération des otages d’Afghanistan ou la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI et le remaniement qui a suivi, les inquiétudes des Français sur la situation économique continuent de peser sur sa popularité. En témoignent la dégradation des taux de satisfaction du nouvel hôte de Bercy, François Baroin ( – 2, 38% d’opinions positives), et de Valérie Pécresse, qui perd 9 points (33%) en passant du ministère de l’Education à celui du Budget. De son côté, François Fillon est stable à 44% de satisfaits. A noter que Chantal Jouanno semble payer l’échec de la candidature d’Annecy-2018 : la ministre des Sports perd 5 points (49% d’opinions positives).
HOLLANDE EN TÊTE AUPRÈS DES FRANÇAIS, AUBRY DEVANT À GAUCHE
Alors que tous les candidats ont désormais officiellement déposé leur candidature, François Hollande semble tenir la corde dans la dernière ligne droite des primaires PS : il gagne un point, à 55% de satisfaits, quand Martine Aubry, dont la popularité avait fait un bond le mois dernier (+ 7), en perd trois, à 50% de satisfaits. Mais auprès des sympathisants de gauche, c’est la maire de Lille qui creuse l’écart. Elle progresse d’un point, à 74% de satisfaits, tandis que François Hollande en perd deux pour pointer à sept longueurs de sa rivale. Le match entre le président du conseil général de Corrèze, plus consensuel, et la première secrétaire du PS en congé de ses fonctions, qui a renforcé les clivages partisans en officialisant sa candidature, s’annonce donc serré. Derrière, Ségolène Royal, malgré une séquence médiatique intense pour tenter de se relancer, n’arrive pas à reconquérir du terrain en termes de popularité. Stable (33% de bonnes opinions), elle reste devancée par Manuel Valls (36%, -5) et est à égalité avec Arnaud Montebourg (33%, -1)
MARINE LE PEN REVIENT
Parmi les autres candidats à l’Elysée, Eva Joly, auréolée de son succès dans les primaires écologistes, gagne deux points, à 45% de satisfaits. Au centre, les prétendants connaissent un coup de mou, en attendant que les ambitions des uns et des autres se dévoilent à l’automne : Jean-Louis Borloo (46%, -1), François Bayrou (38%, -1) et Hervé Morin (28%, -5) sont en baisse. Marine Le Pen, invitée d’une émission en prime time sur France 2 à la fin du mois, profite de cette exposition médiatique en regagnant 3 points, retrouvant ainsi son plus haut avec 33% de bonnes opinions.
QUATRE FRANÇAIS SUR DIX TIENDRONT COMPTE DE LA VIE PRIVÉE DES CANDIDATS EN 2012
C’est le revers de la « peopolisation » de la vie politique qui s’est opérée ces dernières années, en particulier sous la présidence de Nicolas Sarkozy, futur papa. C’est aussi sans doute l’une des répercussions de l’affaire DSK. Une part importante des Français (41%) assure que la vie privée des candidats comptera dans leur choix lors de l’élection présidentielle de 2012, contre 35% affirmant qu’elle comptera peu et 24% pas du tout.
POUR 73% DES FRANÇAIS, LES MÉDIAS PARLENT TROP DE L’AFFAIRE DSK
L’affaire Dominique Strauss-Kahn a déchaîné une frénésie médiatique sans précédent. Elle devrait encore largement occupé les unes des journaux cet été. Une couverture excessive pour une très large majorité de Français : ils sont 73% à juger que les médias parlent trop des ennuis judiciaires de DSK. Seules 22% des personnes interrogées considèrent que les médias en parlent juste comme il faut, et 5% pas assez.
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