Les nouvelles règles de politesse pour la mobilité en Europe


Dérogez-vous aux bonnes manières ? (Nous ne parlons pas de choisir les bons couverts à table ni de s’adresser à autrui en employant leur titre exact, mais d’utiliser la technologie mobile en société). Oui, ces infractions nous les commettons tous, qu’il s’agisse de parler trop fort sur notre téléphone mobile ou de prêter plus d’attention à notre PC portable qu’aux personnes autour de nous. Pourtant, une étude récente commanditée par Intel en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMOA) révèle que l’acceptable est en voie d’évolution. Les seuils de tolérance se relèvent et l’utilisation des objets nomades est aujourd’hui si présente qu’elle suscite la naissance d’un nouveau code de conduite.

Une douche, un café et puis en ligne
Dans tout l’EMOA, nous nous levons, prenons une douche, buvons notre café et vérifions nos mails ou publions notre premier tweet avant même d’avoir mis un pied dehors. Deux tiers (67 %) des personnes interrogées indiquent en effet qu’elles consultent leur objet nomade avant de partir travailler le matin et que près d’un quart (23 %) le font avant même être sorti du lit. Voilà la nouvelle norme.
Consulter votre page Facebook lorsque vous êtes attablé devant un café avec des amis ou des collègues ne fait plus sourciller (seuls 7 % y voient une infraction aux règles de politesse), emporter votre ordinateur portable en week-end ne dérange plus (seuls 9 % y restent opposés), pas plus que l’utilisation des objets nomades dans la chambre (seuls 7 % y objectent).

Nous avons tous compris l’intérêt de rester constamment connecté à une communauté virtuelle vivante pour rester au courant de tout ce qui s’y passe et d’y donner des nouvelles. Nous excusons donc les quelques étourderies où un individu nous bouscule parce qu’il est trop occupé à envoyer un SMS (seuls 16 % s’en offusquent). Nos liens affectifs avec nos objets nomades sont si forts qu’on pourrait même parler d’addiction, plus de la moitié d’entre nous étant prêts à se passer de chocolat ou de bonbons pendant une semaine plutôt que d’être privés de leur appareil adoré. La technologie mobile est devenue partie intégrante de notre profil public, nos appareils connectés représentant souvent un signe de statut social (57 % des sondés sont d’accord avec cette assertion).

Rester poli du mobile
Il demeure cependant des limites à ce que nous sommes prêts à accepter et il reste des zones de sécurité sacro-saintes dont sortir fait figure de crime lèse-étiquette. La table du dîner est l’un de ces exemples et elle représente l’un des endroits les moins favorables à l’utilisation de la technologie mobile, que ce soit sous la forme d’un smartphone ou d’un ordinateur portable. Globalement, une majorité (61 %) estime ainsi qu’il devrait exister un ensemble de règles de comportement qui régissent l’utilisation des terminaux mobiles en public. Les réseaux sociaux, qui drainent une grande partie de notre trafic mobile, figurent au premier chef dans cette demande pour une étiquette de la mobilité, à cause d’une large série d’infractions. Se servir du compte de quelqu’un d’autre pour publier une blague, se répandre en informations personnelles ou commenter les photos peu flatteuses de ses amis sont ainsi dénoncés comme les infractions les plus graves aux règles de la courtoisie nomade.
D’une façon plus pragmatique, les personnes interrogées prennent ombrage de l’utilisation des terminaux qui risquent de susciter un danger (67 % citent l’envoi d’un SMS au volant) ou qui représentent un dérangement physique (67 % mentionnent les conversations à tue-tête sur téléphone mobile). Ces chiffres augmentent encore lorsque les mêmes questions sont posées en Afrique du Nord, où 73 % des répondants soulignent leur inquiétude pour la sécurité des personnes. En EMOA, il est à remarquer qu’un tiers (33 %) des interrogés se sent à ce point concerné par ces questions qu’ils préféreraient l’interdiction des objets nomades dans les lieux publics.

Genevieve Bell, Intel Fellow et Directrice du laboratoire Interaction & Experience Research aux Intel Labs : « Cette étude montre que, tandis que les terminaux mobiles sont désormais omniprésents dans nombreux pays, les sociétés et les cultures dans lesquelles nous évoluons n’ont pas encore tout à fait déterminé comment ils peuvent s’intégrer harmonieusement à notre quotidien. Lorsque l’on étudie les chiffres résultant de l’étude et que l’on commence à comprendre les frustrations et, dans certains cas, la confusion quant à l’utilisation de ces terminaux, il apparaît d’évidence que nous ne faisons que commencer à comprendre comment ces appareils et leurs usages s’insèrent dans notre univers. Or cette sorte de réglementation sociale ne s’établit en général qu’au bout de nombreuses années, voire de générations entières. »

Anges et démons de l’étiquette
Il existe aussi un manque d’objectivité dont nous semblons tous affectés. Nous sommes ainsi rapides à vilipender autrui, mais il semble que lorsque c’est nous qui faisons l’objet d’une critique, nous l’apprécions bien moins.

Lorsqu’il a en effet été demandé aux interrogés de donner une note à leurs « bonnes manières mobiles » ainsi que, plus généralement, à la population de leur pays, une tendance apparaît clairement. Dans tous l’EMOA, seuls 11 % ont ainsi noté une bonne note aux us est coutumes mobiles de leurs concitoyens (« comportement excellent »). A l’inverse, 50 % déclarent que leurs propre comportement mobile est excellent, ce qui montre qu’il existe une réelle dichotomie entre la façon dont les individus se perçoivent par rapport à autrui. Lorsque l’on compare les résultats de l’EMOA avec ceux de la même étude réalisée en Amérique du Nord, on constate incidemment que les habitants de l’EMOA ont une opinion légèrement plus flatteuse du degré de politesse de la population. Ainsi, aux Etats-Unis, seuls 6 % donnent une note excellente à leurs concitoyens, alors que 57 % estiment leurs propres manières impeccables.

Genevieve Bell : « Dans les études que nous conduisons chez Intel, nous observons les modes d’interaction des individus avec les terminaux mobiles. Nous essayons de comprendre quel rôle ces interactions jouent dans leur quotidien et c’est le résultat de ces études qui nourrit le développement de nos technologies. Savoir ce qui fâche est aussi important que déterminer que qui plaît, parce que l’impression laissée est extrêmement durable. L’étude sur l’étiquette de la mobilité montre que les terminaux mobiles sont là pour rester et qu’ils font partie intégrante de notre quotidien. A nous de respecter les bonnes manières. »

Quelques mots sur Intel
Intel (NASDAQ : INTC) est le numéro un mondial du circuit intégré et du semi-conducteur. L’entreprise met au point des technologies, élabore des produits et entreprend des actions pour faire progresser en permanence les modes de vie et de travail. Des informations complètes sur la société sont disponibles sur le site Internet d’Intel à partir de la page www.intel.fr ou blogs.intel.com.

¹ Informations sur le sondage
Ce sondage indépendant a été réalisé en mai 2011 par Redshift Research. Au total, 12 761 personnes ont été interrogées dans seize pays de l’EMOA : Royaume-Uni (1 000), France (1 009), Italie (1 036), Allemagne (1 005), Espagne (1 013), Roumanie (500), Pays-Bas (506), Afrique du Sud (507), République tchèque (1 000), Suède (1 122), Belgique (502), Pologne (1 004), Turquie (1 007), Arabie Saoudite (510), Emirats arabes unis (501) et Egypte (539).

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