Le comité international olympique (CIO) vient de mettre un point final à la candidature d’Annecy aux Jeux olympiques d’hiver 2018. 30 millions d’euros en grande partie d’origine publique ont été dépensés en vain.
Le projet était surprenant : retombées impossibles à quantifier, sinon par l’autosatisfaction d’une élite locale et nationale ; aggravation de la pression foncière et immobilière, déjà dramatiquement ressentie par les agriculteurs et tous ceux qui font vivre la montagne loin des paillettes ; aggravation de la ponction sur la ressource en eau, de plus en plus fragilisée en montagne par des canons à neige qui avalent 20 millions de mètres cubes chaque année en France… Le concept fumeux d’ « écostations » enrobant la candidature d’Annecy aux Jeux Olympiques, ne correspondait à aucun cahier des charges ni aucun engagement mesurable.
Si les JO s’étaient tenus à Annecy, ils se seraient traduits par une catastrophe économique et écologique qui aurait aggravé le bétonnage de la montagne et la destruction des ressources et de la biodiversité. Les Alpes valent mieux que d’être détruite pour servir de support publicitaire à Coca-Cola et aux grands sponsors qui font marcher le CIO.
Europe Ecologie les Verts se réjouit de l’abandon du projet «JO Annecy 2018» et propose un autre avenir pour la montagne : il nous faut revoir son modèle d’aménagement vers un développement cohérent du territoire et le respect et l’élargissement des réserves naturelles préservées.
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