Jusqu’au 9 juillet, le Centre Pompidou propose l’intégrale de Cinéastes, de notre temps, une série de 100 portraits de cinéastes qui traverse toute l’histoire du cinéma.
À cette occasion, le Centre Pompidou organise des séances spéciales en présence de nombreux invités. Le 16 juin, Julie Bertuccelli et Otar Iosseliani présentent Otar Iosseliani, le merle siffleur. Chantal Akerman et Alain Cavalier parlent, les 17 et le 20 juin, des portraits qui leur ont été consacrés. Bernadette Lafont, Jean-Louis Maury, Thomas Chabrol et Jean Douchet rendent hommage, le 24 juin, à Claude Chabrol l’entomologiste suivi des Bonnes Femmes. Enfin, le 30 juin, François Weyergans introduit la projection de son Bresson ni vu ni connu.
Le Centre Pompidou dévoile aussi des inédits de la série. Le 15 juin seront montrés les rushes du Portrait de Michel Gondry tourné par André S. Labarthe dans l’Usine de films amateurs au Centre Pompidou. Présentée par Michel Gondry et André S. Labarthe, la séance se clôt par une sélection de courts métrages tournés dans l’Usine. Le samedi 18 juin, un «work in progress» d’Estelle Fredet et André S. Labarthe sur Diourka Medveczky est projeté.
Sculpteur hongrois installé en France, Medveczky a réalisé trois films à la fin des années 1960 avant de mettre un terme à sa carrière: Marie et le curé, Jeanne et la moto et Paul sont montrés, en présence de l’actrice Bernadette Lafont et des réalisateurs du portrait. Le 23 juin, le réalisateur Sébastien Juy et le cinéaste portraituré Marc’O présentent L’Archipel du cas‘O.
Signe de l’influence de Cinéastes, de notre temps, le film réalisé par Philippe Grandrieux sur Masao Adachi pour la nouvelle collection « Il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution » est présenté, le 29 juin, en avant-première de la sélection officielle du FIDMarseille 2011.
Réponse à la série imaginée par Janine Bazin et André S. Labarthe, cette collection est un hommage aux cinéastes qui ont participé «avec des fusils et des caméras» aux luttes de résistance tout au long du XXe siècle. Les initiateurs Nicole Brenez et Philippe Grandrieux ouvrent les débats, avec André S. Labarthe.
Enfin, et en complément d’autres séances de rushes inédits les 1er et 6 juillet, la fin de la rétrospective est l’occasion de présenter l’inédit No Comment — à propos de Film Socialisme de Jean-Luc Godard dans sa version achevée le 9 juillet.