A la faveur de la 20ème édition de la Fête des Secrétaires, le 21 avril, Randstad s’est associé à la FFMAS pour lancer le baromètre de l’assistanat. Première grande étude sur la profession, le baromètre a été réalisé auprès de 2700 assistant(e)s afin de dresser l’état des lieux d’un métier qui n’a cessé de se professionnaliser avec, en corollaire, des perspectives d’avenir nouvelles. Le baromètre a permis de dégager plusieurs enseignements dont le principal révèle le sentiment de fierté relatif à l’exercice du métier : 90 % des répondants déclarent ainsi le ressentir.
Les métiers de l’assistanat, le pivot entre les différentes équipes de l’entreprise
Véritable lien entre les différents services des entreprises, l’assistant(e) est devenu(e), au fil des années, LE pivot interhiérarchique, intergénérationnel et interculturel de la cohésion des équipes. De la gestion des ressources humaines en passant par la gestion de projet et l’organisation de voyages, les assistantes ont des missions de plus en plus variées.
Encore en grande majorité des femmes (96 %), les assistantes s’’occupent notamment de la comptabilité et ont d’ailleurs un véritable pouvoir économique. En effet, avec près de 2 milliards d’euros gérés par an, elles sont les premiers acheteurs de l’entreprise.
En plus des missions de base qui sont effectuées pour tous les métiers de l’assistanat (gestion du courrier, des plannings et du suivi administratif), les assistantes ont souvent des missions qui nécessitent une véritable spécialisation et participent activement aux nombreux projets de l’entreprise.
Cette professionnalisation, que fait ressortir l’étude, implique des compétences de plus en plus demandées et donc plus rares : maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères, connaissance d’un domaine particulier (commercial, administration des ventes, juridique…).
“ Cette étude porte haut et fort les couleurs de métiers à part entière, une réalité dont nos consultants spécialisés sont convaincus et qu’ils vivent tous les jours sur le terrain. En revanche, les managers n’en ont pas toujours conscience. C’est le rôle de Randstad, en tant que partenaire de l’emploi, et celui de la FFMAS, en tant que fédération, de mettre ainsi en lumière la réalité des ces métiers en plein bouleversement, et qui se professionnalisent », explique Cécile Girond, responsable du Centre Expert des métiers de l’assistanat chez Randstad.
78% des assistantes interrogées sont passionnées par leur métier
Même si pour 94% des personnes interrogées, ces métiers sont avant tout jugés exigeants, plus de deux tiers d’entre elles (69%) se voient poursuivre leur carrière dans cette activité.
Les jeunes sont les plus enthousiastes et mettent davantage l’accent sur leurs perspectives d’avenir et d’évolution professionnelle : ce sont eux qui ont la meilleure image de l’assistanat. En première ligne pour faire évoluer ces métiers, ils jugent en grande partie leur profession ouverte à l’innovation (81%), et la reconnaissent comme étant au cœur des NTIC.
De leur côté, les plus expérimentés font état de difficultés à s’adapter à la transformation de leur métier et aux mutations structurelles des entreprises qui les obligent à avoir une vision globale des systèmes d’informations.
Enfin, plusieurs tendances positives se dégagent de ce baromètre : ces métiers permettent de bénéficier d’un bon équilibre vie privée/vie professionnelle pour 88% des répondants et ils sont jugés formateurs pour 87% d’entre eux.
Des assistantes désireuses de voir leur rôle évoluer au sein de l’entreprise
Les métiers du secteur de l’assistanat motivent particulièrement les professionnels grâce à deux aspects primordiaux que sont la dimension relationnelle conjuguée à l’intérêt des missions.
Par ailleurs, pour 51% des personnes interrogées, l’autonomie et les responsabilités qui leur sont données sont au cœur de leurs préoccupations, surtout les plus diplômées (67% pour les bac+5).
Les assistantes ont de véritables attentes quant à leurs évolutions vers des postes à responsabilité grâce à la formation et à l’hyperspécialisation (maîtrise de logiciels spécifiques, spécialisation juridique, …).
Mais 47 % des assistantes estiment que leurs compétence ne sont que partiellement exploitées et semblent frustrées par ce manque de sollicitation de la part de leur direction. Le management n’est pas moteur : c’est à chacune de solliciter des formations, d’être à l’initiative de sa propre évolution professionnelle.
Portrait robot du professionnel de l’assistanat d’aujourd’hui :
96% de femmes
Agées entre 35 et 49 ans
Titulaire d’un niveau bac+2 minimum
Bénéfice d’une rémunération moyenne en dessous de 1800€ brut
Travaille dans des entreprises de moins de 250 personnes, de tout secteur
Assiste souvent plusieurs managers (3 en moyenne)
90% d’entre-elles sont fières de leur métier
L’enquête a été menée en ligne du 11 janvier au 2 février 2011, auprès de 2 769 professionnels de l’assistanat en France. Elle est disponible dans son intégralité sur simple demande
À propos du groupe Randstad France
Né de la fusion de Randstad France et du Groupe Vedior France en mars 2009, le groupe Randstad France se place parmi les leaders en matière de services en ressources humaines avec un chiffre d’affaires de 2.7 milliards d’euros réalisé en 2009. Le groupe emploie près de 4 300 collaborateurs et 77 700 intérimaires chaque jour en s’appuyant sur son réseau national et local de plus de 900 agences et bureaux.
Le groupe, qui est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre les discriminations, est l’une des rares entreprises françaises à avoir renouvelé ses labels « Egalité Professionnelle » (octobre 2008) et « Diversité » (janvier 2009), en reconnaissance des actions menées en faveur de la promotion de la Diversité au sein de l’entreprise.